La réunion extraordinaire de l’assemblée communale de Aïn Zaouia, tenue dans la journée de mercredi, afin d’installer un nouvel exécutif communal n’a finalement mené à rien du moment que les élus de l’opposition auxquels s’est ajouté celui du RCD ont constitué un bloc pour rejeter les propositions du maire. En effet, après une brève allocution du premier magistrat de la commune où il a souhaité la bienvenue aux élus, dont 4 appartiennent au FFS, 4 au FLN et le seul élu du RCD, l’ordre du jour a été entamé en présence de nombreux citoyens, soucieux de l’avenir de leur commune ou venus assister par simple curiosité. D’emblée, le P/APC a fait lecture d’une première proposition destinée aux représentants du FLN pour accepter une alliance, d’autant que la dissolution de l’APC prononcée le 5 novembre 2009 ne pouvait avoir lieu sans leur aval. Il était question d’accorder la première vice-présidence au FLN, deux commissions communales, en plus de la nomination d’un délégué de Boumahni.
Sans rentrer dans les débats, le président de l’APC a soumis directement au vote et à l’adoption de la composante de l’exécutif proposé, mais c’était compter sans le refus de l’opposition des élus FLN et du RCD.
Quant au deuxième souhait du maire, plus complexe en raison de l’impossibilité de le réaliser, il ne peut être interprété que comme une manière d’affirmer son appartenance au FFS, d’autant que M. Zemouche, toujours à la tête de l’APC, a eu l’audace de proposer un exécutif purement FFS, ce qui n’a pas été accepté par le même groupe d’élus. En constatant qu’il n’y a pas eu d’écho de la partie opposante, le même responsable s’est exprimé pour dire en substance qu’“apparemment il n’y a pas de volonté de débloquer la situation”, mais tout en affirmant que les élus seront prochainement appelés pour trouver une solution au blocage que connaît l’APC. Ce qu’il faut signaler enfin c’est que le principal écueil qui empêche une alliance entre le FLN et le FFS à Aïn Zaouia est lié à l’exigence du parti de Belkhadem de bénéficier des deux vice-présidences à l’APC, une condition que les instances politiques locales du FFS refusent au demeurant.
M. Haddadi
