Les familles sinistrées de la cité des 1 200-Logements de Boumerdès ne décolèrent pas. Plus de 50 représentants de ce quartier sont sortis dans la rue, ce jeudi, pour faire valoir leurs droits dans le cadre de la gestion post-séisme.
“Presque sept ans après le cataclysme du 21 mai 2003, nous sommes toujours parqués dans des chalets, exposés à des souffrances cruelles à la périphérie du chef-lieu de wilaya.” Telle est la plainte de la foule, lors de cet énième attroupement devant le siège de la wilaya, après un blocage de deux heures de la circulation au niveau des ruelles avoisinantes. Les protestataires ne réclament rien moins que le parachèvement de la reconstruction de leur cité, balayée par le séisme. Lancé en 2005, le projet en question comprenant 520 unités immobilières a été mis à l’arrêt deux ans plus tard suite à une décision de l’office de promotion et de gestion immobilière. L’OPGI trouve comme prétexte, a-t-on laissé entendre, le manque de financement.
“Pourtant, au départ, rétorquent les protestataires, chacun d’entre nous a avancé un apport initial s’élevant à 70 million pour un F4 et 50 million pour un F3. Et ce en plus de l’aide étatique de 100 millions et un crédit à taux bonifié de 1%.”
Une délégation de manifestants a été reçue, le même jour en début d’après-midi, par le chef de cabinet de la wilaya. Celui-ci lui a seulement promis une rencontre avec le wali, lundi prochain, pour tenter de trouver une solution au problème soulevé.
Salim Haddou