Les communes concernées sont Bechloul (M’lana), souk El Khemis (Oued Lekmis), El Mokrani (Ouled El Hadj ) et Saharidj (Ibalbaren), Ighil Hammad, (Ath Oualben). Les actions qui y sont programmées sont relatives aux activités agricoles, pastorales, de protection des terres contre l’érosion de désenclavement, de réhabilitation des anciens verges, de mobilisation de ressources hydriques et d’installations d’équipements publics et d’infrastructures sociales (santé, éducation…). Plusieurs secteurs de l’administration sont impliqués dans ce genre de projets, dont l’objectif principal demeure la création d’emplois en milieu rural par la formation de revenus stables. La pauvreté et le chômage, ajoutés au facteur sécuritaire de la “décennie rouge”, ont saigné à blanc et vidé les campagnes et l’arrière-pays montagneux de la wilaya de Bouira. Les PPDR qui sont des projets multisectoriels sont régis depuis 2004 par un nouveau règlement : la décision n°306. Celle-ci a revu à la hausse la part des apports initiaux qui doivent être mobilisés par les adhérents au projet dans le cadre des actions individuelles.Ainsi, le bénéficiaire doit apporter 75% (argent disponible ou crédit) et le fonds de développement rural (FDRMVTC) le soutiendra à hauteur de 25 %.. Quant aux infrastructures collectives : (Pistes, salles de soins, corrections torrentielles), elles restent à la charge de l’Etat. Le HCDS (Haut commissariat au développement de la steppe) a lui aussi, mis en œuvre une dizaine de projets de ce type dans les communes steppiques de la wilaya (dairas de Sour El Ghozlane et Bordj Okhris).
Amar Naït Messaoud