Des parents d’élèves bloquent la route au niveau du CEM Hamida

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Les parents d’élèves scolarisés au CEM Hamida, un établissement du moyen situé à la sortie ouest de la ville de Boghni, ont procédé hier au blocage de la circulation routière au niveau de la station des fourgons. Ce mouvement se veut un moyen de pression sur les autorités, afin de mettre fin à la grève initiée par les enseignants. Il a été mené par plus de deux cents parents d’élèves, soutenus par les travailleurs grévistes. A signaler que l’arrêt des cours se poursuit dans l’établissement depuis le début de ce mois, et ce, suite à l’appel lancé par la section syndicale affiliée à l’UGTA. Bien que des médiations aient été menées pour convaincre les contestataires de mettre fin au débrayage, le dénouement espéré par la direction de l’établissement et des autorités locales n’a pas eu lieu en raison, dit-on, de l’échec des négociations liées à la prise en charge dans l’immédiat des revendications du personnel gréviste, notamment l’entame des travaux de réalisation d’un mur de clôture et la délocalisation de l’arrêt des transporteurs desservant en même temps Aïn-Zaouia, Boumahni et Draâ El Mizan. C’est suite à l’absence de solutions, avec tout ce qu’elle a entraîné comme retard pour les collégiens en termes d’application du programme scolaire, que les parents d’élèves ont décidé durant 2 heures, d’investir les lieux. De ce fait, les autorités locales sont venues s’enquérir de la situation, marquée par l’obstruction de la route sans recourir, faut-il le signaler, à la mise en place des barricades, puisque les parents se sont limités à occuper la voie publique. Finalement, la réunion improvisée par le chef de daïra, durant laquelle des engagements ont été tenus vis-à-vis d’une délégation des protestataires, afin de régler progressivement les problèmes soulevés à l’intérieur du CEM, s’est soldée par le gel du mouvement enclenché.

Par ailleurs, nous avons appris qu’une délégation de la direction de l’éducation a pris le chemin vers Boghni, toujours dans l’objectif d’apaiser le climat de tension qui règne depuis le début de l’année scolaire, dans un établissement que certains préfèrent fermer au vu des dégradations qu’il ne cesse de subir depuis plus d’une décennie.

M. Haddadi

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