Il dira à ce sujet : “l’Algérie a réussi à revenir en force grâce à la volonté des joueurs mais aussi au travail psychologique effectué par le staff technique et des responsables de la sélection nationale”.
Concernant le match face à l’Angola et la deuxième mi-temps jouée par les joueurs algériens, le président de la FAF a déclaré : “Ce n’était pas une façon de jouer qui contredisait l’éthique sportive car l’essentiel pour nous c’était la qualification. Le résultat du match Mali-Malawi parvenait à tous les intéressés et même l’équipe angolaise jouait le jeu en gérant le match afin de préserver le score sans toutefois forcer. Les joueurs algériens ont fait ce qu’il fallait.”
Aune question sur l’organisation du voyage de la sélection algérienne à Cabinda, où elle devra jouer les quarts de finale et la sécurité qui doit entourer l’équipe, M. Raouraoua, a affirmé : “Que la délégation algérienne se rendra à Cabinda le 22 janvier, soit deux jours seulement avant le match des quarts de finale. Je pense que c’est suffisant pour les joueurs qui sont des professionnels s’habitueront rapidement aux conditions climatiques.” La CAF a développé tous les moyens nécessaires pour le bon déroulement de la compétition dans cette ville.
Concernant le prochain adversaire des Verts en quart de finale, le premier responsable de la FAF a indique que “le plus dur a été fait après cette qualification. Les joueurs n’ont pas de préférence pour notre adversaire au prochain tour surtout que toutes les équipes qualifiées à la phase finale ont un niveau qui se rapproche et la différence est à signaler seulement dans les individualités de certains. Les joueurs algériens sont dans une très bonne forme physique ce qui contredit toutes les spéculations concernant le choix du stage en France et les résultats sont maintenant là”.
Le président de la FAF a réitéré pour l’occasion sa confiance au sélectionneur nationale, M. Rabah Saâdane qui “jouit d’une grande expérience et qui mérite tout le respect”.
Le président de la FAF a estimé, par ailleurs, que les critiques infondées de certains journalistes ont dépassé les bornes surtout après la défaite face au Malawi en indiquant que certains d’entre eux “ne connaissent même pas les lois basiques du football.”
Sur une question liée au cas Khaled Lemmouchia, M. Raouraoua déclare : “Les portes de l’équipe nationale sont toujours ouvertes à Khaled Lemmouchia et c’est à lui de prouver encore sur le terrain pour reprendre sa place avec les Verts”.
Pour conclure, le président de la FAF a évoqué le volet de la formation en Algérie en citant le cas Rafik Halliche, qui avait fait ses classes au NAHD avant de rejoindre le championnat du Portugal.
“Halliche est une exception et l’Algérie doit en fournir des joueurs talentueux pour l’élite mais le manque d’infrastructures ou même d’éducateurs physiques en est la cause de ce déficit”, conclut M. Raouraoua.