La Côte d’Ivoire a tout intérêt à prendre les Fennecs au sérieux, car cette équipe a les moyens techniques, tactiques et physiques, ainsi que le mental pour lui poser de grands problèmes. La dernière fois que les deux pays se sont rencontré remonte à la CAN organisée en 1992 au Sénégal où les Ivoiriens, futurs champions d’Afrique, l’avaient emporté par trois buts à zéro. Mais, deux années plus tôt, à la CAN disputée en Algérie, les Fennecs s’étaient imposés contre les Eléphants sur le score de trois buts à zéro. Disputant la demi-finale de la dernière CAN au Ghana et la finale de la précédente, en Egypte. Actuellement sur le papier, la Côte d’Ivoire fait figure d’épouvantail alors que l’Algérie collectionne d’excellents résultats.
Car son parcours dans les éliminatoires de la CAN et Mondial-2010 semble avoir donné naissance à un groupe qui a conquis de haute lutte le droit de participer au Mondial sud-africain. L’équipe a sû faire montre de caractère pour dominer l’Egypte, double championne d’Afrique en titre et arracher sur terrain neutre, à Khartoum (Soudan) son ticket pour l’Afrique du Sud. La Côte d’Ivoire a donc tout intérêt à prendre les Fennecs au sérieux, car cette équipe a les moyens techniques, tactiques et physiques, ainsi que le mental pour lui poser de grands problèmes. Alors entre des fennecs qui ne s’avouent pas amoindris et des Elephants qui jurent de n’en faire qu’une bouchée… le terrain de Cabinda tranchera.
