Pour une région qui voit des générations de ses enfants partir continuellement pour Alger afin de suivre une formation professionnelle de haut rang en dehors de l’université, le chantier qui bourgeonne sur les hauteurs de la ville de Sidi Aïch rendra le sourire à plus d’un. C’est à Maâlla qu’un Institut national de formation et d’enseignement professionnels prend ses quartiers entre un château d’eau et un paisible cadre champêtre. Les travaux qui ont commencé il y a plus de trois ans, sur un terrain fort escarpé, doivent déboucher sur trois blocs massifs. Un premier bloc pour accueillir les salles d’enseignement et locaux administratifs. Un deuxième bloc sera réservé à l’hébergement des étudiants, filles et garçons, dont la capacité s’élève à 120 places. Et un troisième bloc en chantier également qui comprend des ateliers d’apprentissage, des labos, un réfectoire, des logements pour les enseignants et un poste pour un transformateur électrique.
Le maître d’œuvre (DFP de Bgayet) de ce chantier, qui s’annonce moderne, ne néglige rien afin de mettre l’étudiant dans de bonnes conditions. Ainsi, il y a lieu de mettre en exergue que cet institut sera doté d’une riche bibliothèque, d’une grande salle de lecture, d’une cafétéria et d’un terrain de sport. D’une capacité de 300 étudiants, l’institut dispensera des formations techniques et de maintenance telles l’électronique, l’électromécanique, l’électricité et la mécanique…
Ceci dit, cet institut qui a vocation d’accueillir des étudiants venant des quatre coins du pays, connaît actuellement un ralentissement dans les travaux. Le terrain accidenté y est pour quelque chose ainsi que les fluctuations inhérentes au marché des matériaux, la non- disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée et les caprices du mauvais temps réduisent amèrement la cadence de la réalisation de l’ouvrage et par conséquent font reculer la perspective de son inauguration à une date inconnue.
T. D.
