Il a fallu que les parents d’élèves de l’école primaire de la ville, emploient la manière forte pour qu’on daigne finalement se pencher sur les problèmes que vivent leurs enfants, à la Maison de jeunes “Tahar Oussedik”. Leur “nouvelle école” bien que provisoire est en train de subir quelques travaux d’aménagement afin d’améliorer les conditions de scolarité des élèves. C’est suite à la marche de dimanche dernier, ponctuée par la fermeture du siège de l’APC que les parents d’élèves ont été conviés, le lendemain, à une réunion au cours de laquelle, ils avaient fait part de leurs doléances aux membres de l’APC. D’après un membre de la délégation, reçue à la mairie, des assurances leur avaient été données que la municipalité prendra en charge, immédiatement, une partie des revendications. Ce qui, effectivement, n’a pas tardé à se concrétiser, laissant espérer un retour rapide des grévistes aux bancs de l’école. Dès jeudi, nous avons constaté la présence, au sein de l’ex-FAJ, d’un entrepreneur chargé de réaliser “dans l’urgence”, apprend-on, certains travaux. Ainsi, le récurage de fossés, nauséabonds, a été exécuté parallèlement à l’installation (toujours en cours) des radiateurs à mazout. Ceux qui connaissent le climat de la région, savent que le froid qui sévit ces derniers jours, ne peut s’accommoder d’un manque de chauffage. La partie extérieure de l’établissement, un chemin boueux et difficile d’accès, devrait, d’après un responsable, être recouvert de sable “tout venant”, en attendant mieux. Il reste que la construction d’un préau, dans un coin de la cour, bien qu’urgente, devrait prend du temps. Un mois de travaux serait le minimum pour que cet abri, en “tôles”, voie le jour. Quant au point crucial de cette “affaire” le volet pédagogique, en l’occurrence, il semble relégué au second plan. Les solutions préconisées tel le dispatching des enfants à travers les écoles de la région, ne font pas l’unanimité. L’allégement des classes semble par ailleurs sans issue. La concentration des enfants, à plus de quarante-cinq par classe devrait durer jusqu’à la rénovation de l’école du centre. Ce qui ne saurait être envisagé avant la fin de l’année scolaire. En attendant, les enfants sont toujours à la maison. Certains parents indiquent, tout de même que le retour à l’école pourrait avoir lieu, dès ce dimanche.
A. O. T.