Un pâté de 175 habitations du village Raffour que frôle une vieille ligne électrique de moyenne tension à moins d’un mètre est exposé à un danger de chute éminente de cette ligne menaçante à tout moment, particulièrement en cette saison d’hiver, un danger signalé dans nos colonnes au mois de novembre écoulé. La réaction des autorités locales, suite à l’apparition de l’article qui s’est attardé avec forces et détails sur cet état de fait ne s’est pas fait attendre. Une enveloppe de 680 millions de centimes a été aussitôt dégagée pour le déplacement de cette ligne. Une réunion regroupant toutes les parties concernées (Duc, Sonelgaz, entreprise) s’est tenue au siège de la daïra pour finaliser l’opération en vue de son lancement immédiat au mois de décembre, une réunion qui n’a pas apporté apparemment ses fruits, bien que l’entreprise de réalisation ayant été désignée, cette dernière ne s’est pas encore manifestée à ce jour sur le terrain, malgré le fait que la plupart des citoyens menacés par cette ligne quittent leurs maisons à chaque perturbation atmosphérique, de peur d’être électrocutés. Au début de ce mois de janvier, un court-circuit sur cette ligne durant une tempête a provoqué une indescriptible panique : une masse s’est produite de nuit encore, et qui s’est soldée par un “sauve-qui -peut”.
Un pylône de cette ligne encastrée dans le mur d’une habitation serait, selon des sources proches de ce dossier, à l’origine du retard mis par l’entreprise pour le démarrage des travaux, une information que le directeur de la Sonelgaz, abordé à ce sujet, en marge de la visite du wali ce mardi à M’chedallah n’a ni infirmé ni confirmé, préférant évoquer d’insignifiantes contraintes techniques. Ce responsable se fait plutôt rassurant, promettant que l’opération serait bientôt lancée, sans pour autant avancer une date.
Le comité des citoyens de ce village ne l’entend pas de cette oreille et menace d’investir à nouveau la rue, des menaces à prendre au sérieux au vu de la psychose qui s’est installée dans cette partie du village, ces citoyens savent par expérience que l’hiver vient à peine de commencer et que le plus dur est à venir en matière de tempêtes et de perturbations atmosphériques ce qui augmenterait les risques d’accidents sur cette ligne rapiécée et chuintée en plusieurs endroits rien que pour faire cesser cette peur, une priorité absolue, à notre avis, doit être accordée à cette opération. Reste à espérer que le directeur de Sonelgaz qui donne l’impression d’être sensible à la lamentable situation de ces citoyens fasse le nécessaire et accélére sa prise en charge.
Oulaid Soualah
