Les adhérents du SNTE en grève depuis hier

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Selon le secrétaire général du bureau de wilaya du SNTE, Yacine Boudraâ, plusieurs fonctionnaires affiliés à d’autres syndicats, ont répondu oui, à la grève pour marquer leur total accord avec les revendications socioprofessionnelles du SNTE. D’ailleurs, il y aurait, selon toujours ce dernier, certains établissements totalement paralysés à travers les différentes contrées de la wilaya. C’est surtout, la longue attente de la promulgation du nouveau régime indemnitaire et le retard dans le traitement des revendications, dont les services du ministère sont les principaux responsables selon les syndicalistes, qui ont fait que le Syndicat national des travailleurs de l’éducation ait décidé d’appeler à une grève de quatre jours, cela juste après la réunion infructueuse tenue lundi dernier, avec les services du ministère de l’Education nationale.

“Le ministère chosit la fuite en avant et cherche à gagner du temps. On crée des commissions pour mieux noyer les problèmes. Il y a un manque de volonté de la part de l’administration”, dira en substance notre interlocuteur pour justifier cette ultime décision de recourir à une grève de quatre jours. Et de rappeler que ses revendications socioprofessionnelles n’ont pas encore eu d’échos de la part de l’administration malgré les promesses. Vers la fin du mois de septembre, les responsables syndicaux de la corporation ont décidé de suivre cet appel à une grève pour se faire entendre comme ils l’ont déclaré lors de la réunion du bureau de wilaya qui a eu lieu la semaine passée. “Nous avons appelé à cette grève car nous avons le préssentiment que les services du minisète ne veulent rien faire alors qu’ils nous ont promis de rendre publiques les résolutions avant la fin du mois de septembre. Nos revendications restent les mêmes”, déclarera Laïd Hellal, secrétaire général du bureau de wilaya de la coordination des adjoints d’éducation. Il est utile de rappler que la corporation des adjoints d’éducation s’est insurgée contre la décision de classification de la fonction d’adjoint d’éducation et l’imposibilité à ces derniers d’accéder à une promotion quels que soient le nombre d’années d’ancienneté. Ils ont donc revendiqué une meilleure catégorie dans la grille des salaires et une solution leur permettant d’accéder au poste de surveillant général.

Selon l’un des syndicalistes, l’administration a accédé à leurs revendications en proposant une catégorie supplémentaire pour leur classification professionnelle au lieu de trois comme revendiqué et la création du poste d’adjoint au surveillant général pour permettre à cette corporation d’y transiter pour aspirer à une nomination au poste de surveillant général. Cette frange de la corporation du secteur de l’éducation est la plus importante dans les rangs du Syndicat national des travailleurs de l’éducation.

A. Gana

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