Kallous, ces chalets en rez-de-chaussée à toits en tuiles, où les colons ont regroupé tous les villages environnants pour les empêcher de soutenir le mouvement national, se voit 50 ans après d’existence incapable de contenir tout le monde qui l’occupe.
Une densité de la population qui est dix fois supérieure à ce qu’elle fût en 1957, mais sans pour autant qu’elle ne s’accompagne d’un élargissement de l’assiette où résideraient pas mois de 250 foyers.
C’est d’ailleurs la périphérie du Hay et pas plus loin, qu’un projet de construction de 163 logements en LSP à été retenu, lequel à démarré il y a un temps de cela, mais qui accuse néanmoins un retard dans la livraison.
Une concentration d’autant d’habitations sur une parcelle à peine de 2 ha c’est à dire 200 x 100 m, répartie sur une population qui ne serait pas loin de 2000 habitants ceci en considérant les statistiques situant la famille algérienne dans la moyenne de 8 membres, a donné lieu à kallous à des extensions non autorisées, voire à des occupations abusives, où les fauteurs, dit un jeune de Kallous “se sont adonnés sans scrupule aucun à des attitudes peu intelligentes du genre pousse toi que je m’y mette”.
Un non respect des lieux qui a commencé d’abord par la construction d’une ou deux chambres du côté de la façade donnant vers l’accès, et un peu plus tard par un blocage quasi total des allées d’accès vers les chalets, ceci bien sûr, précise t-il “a concerné ceux dont les maisons sont situées près des allées”.
Autrement dit, la voie qu’ils partagent avec la rangée de voisins qui leur fait face n’a pas été touchée, tandis que celle qui leur revient individuellement n’a pas été épargnée.
Mais une très ancienne localité telle kallous que le destin pourtant a bien gâtée en l’implantant en bordure de la RN 5, et à proximité de l’Oued Djemaâ, ne peut n’avoir à faire qu’a une préoccupation de constructions anarchiques, quelques résidences, pour ne pas dire l’ensemble, signale le villageois “enregistrent des remontées d’eaux usées sur le parterre des logements”.
Des retours, qui du fait d’encombrements à l’intérieur des canalisations du réseau interne, agressent “at home” de leur odeurs piquantes, et menacent la santé des occupants, lesquels, rapporte t-il “ne sont pas restés les bras croisés, mais ont avisé les services concernés”. Kallous, déplore le peu d’empressement constaté chez ceux sollicités pour le règlement de la doléance qui, en tout et pour tout nécessite qu’un débauchage des points encombrés.
A. Chérif
