“En application des directives de la tutelle, les établissements universitaires concernés se sont mobilisés durant ces deux derniers mois, pour la prise en charge des étudiants algériens après leur retour d’Egypte.” C’est ce qu’a expliqué sommairement la rectrice de l’université M’hammed Bougara de Boumerdès, lors d’un point de presse qu’elle a tenu, hier en milieu de journée. Confiée aux comités scientifiques et pédagogiques des établissements concernés, ladite opération ayant eu lieu entre le 10 décembre 2009 et le 20 janvier 2010 aura permis le traitement de 1 689 dossiers au niveau national. Et l’on précise que 94 % de ces dossiers proviennent de l’institut de recherche et d’études arabes (IREA). A majorité algérienne, la quasi-totalité des étudiants de cet institut était inscrite dans les filières de droit et de sciences économiques. Pour la région du Centre, seulement 241 dossiers y ont été retenus sur les 487 devant être traités. L’annonce des résultats était prévue, hier au niveau des instances universitaires concernées. Et l’on précise que les dossiers non pris en charge sont incompatibles avec les critères établis. Comme exemple des dossiers rejetés, l’on cite ceux incomplets ceux des diplômés de l’UFC ou de cycle court, la non-adaptation entre la formation de graduation et celle de post-graduation.
Salim Haddou