La piste de Bouhamdoune village dans le chef-lieu de Maâtkas qui était dans un passé récent défectueuse, puisqu’elle n’a jamais, bénéficié depuis l’indépendance, de revêtement, ni d’aucune opération de réhabilitation constituant du coup l’une des raisons qui ont contraint les habitants à s’insurger à deux reprises. Pour se faire entendre. L’exécutif communal ayant inscrit ce village qui se trouve à proximité de la ville, dans le cadre de l’amélioration urbaine ne pouvait pas prendre en charge les doléances des citoyens dans le plan communal de développement d’où le bras de force qui s’est engagé entre les deux parties.
Nous détenons de source sûre que le village en question a bénéficié de quelques opérations à savoir la réfection du réseau AEP, le bitumage de la route menant au technicum et maintenant, c’est la piste menant de l’école primaire vers le chef-lieu qui est prise en charge en attendant d’autres opérations rentrant dans le cadre de l’amélioration urbaine qui, faut-il le préciser, tarde à venir. Il est à rappeler que cette piste dont les travaux sont en cours est accordée dans le cadre “intempérie”.
La piste Bour-Hemou
Une piste délabrée et en pente raide bénéficiera également de revêtement dès que les conditions climatiques s’amélioreront. A ce sujet, notre source indiquera : “Pour le moment on ne peut pas lancer l’opération. D’une part l’axe est en pente et puis par temps pluvieux cela risque d’empêcher les usagers et les villageois de se déplacer. La boue compliquera la tâche et le goudron ne tiendra pas. Pour faire un travail de qualité, nous devons temporiser un peu”. Et d’appeler : “Les citoyens devront patienter encore quelques semaines. L’enveloppe financière existe, l’entreprise est retenue et la route sera bel et bien bitumée. Que les citoyens se tranquillisent”
Le chemin communal Tighilt – Bwassa – El Vir
Un autre chemin qui sera revêtu en tri-couches. Les caniveaux et le drainage des eaux pluviales sont déjà effectués. Là encore, les autorités locales attendent que l’hiver passe pour lancer le revêtement que les habitants et les automobilistes attendent depuis un certain nombre d’années. Il faut reconnaître que le réseau routier à Maâtkas connaît une certaine amélioration, mais beaucoup reste à faire. Maâtkas, une localité de 45 villages accuse un grand retard dans tous les domaines notamment le réseau routier, les infrastructures culturelles et sportives, l’assainissement, le logement, les infrastructures financières et la protection civile.C’est dire que beaucoup reste à faire dans cette commune rurale.
Hocine Taïb