Brèves de Souk Oufella

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Mairie en construction

Issue de la division administrative de 1984, la commune de Souk Oufella a comme siège une ancienne bâtisse datant de 1983, construite par comolli, un colon de l’époque. Ainsi, vu l’état délabré de la structure, le siège connaît des travaux périodiques qui sont insuffisants et loin d’endiguer les différentes menaces qui pèsent sur les fonctionnaires et les appareils de service. Pour dire basta à ce rafistolage incessant. L’APC a pris les taureaux par les cornes et a décidé de construire un nouveau siège, dont le premier coup de pioche a été donné fin décembre 2009. La finalisation de l’ossature nécessitera 1280 millions de dinars et cependant, l’aménagement entier des pièces et bureaux nécessiterait une enveloppe estimée sur les lieux à 28 millions de Dinars et si tout va pour le mieux, l’inauguration aurait probablement lieu courant 2011.

T. D.

Route abandonnée

Aourir est un village distant du chef-lieu de Souk Oufella de moins de deux kilomètres. En quittant la route principale, le chemin menant au village se trouve dans un piteux état et ce depuis plusieurs décennies, sans qu’aucune décision n’ait été prise, à même de le rendre praticable. “Théoriquement, c’est un chemin carrossable,” confie un habitant d’Aourir. Mais, dans la pratique, je préfère aller à pieds. La succession des nids-de-poules éreinte la mécanique de la voiture et cela me cause des ennuis, d’ailleurs, je ne suis pas le seul à me plaindre !” Au demeurent, les conducteurs continuent à emprunter le chemin, la peur au ventre et du côté de l’APC, l’on annonce que des travaux de réaménagements sont à l’ordre du jour après que ce tronçon ait été retenu dans le cadre des projets sectoriaux (PSD).

T. D.

Echange d’élèves

Ils sont nombreux les collégiens de Chemini qui prennent chaque jour le route de Souk Oufella pour y étudier et tout aussi nombreux les élèves de Souk Oufella qui s’en vont étudier au CEM de Chemini. Cette configuration vient suite au choix des parents qui sont en constante recherche d’un meilleur établissement pour leur progéniture. Mais, pas seulement ! Parmi sa liste de transfuges, figurent des élèves qui sont exclus de l’un ou de l’autre établissement. Mu par la sagesse et le bon sens, les chefs de ces deux établissements respectifs acceptent de les réinscrire.

Ainsi, le changement d’ambiance et de cadre scolaire ont souvent donné des fruits très satisfaisants à l’instar d’une élève de Souk Oufella exclue pour mauvais résultat, réinscrite au CEM de Chemini, elle a réussi à passer en seconde, décrocher le bac et préparer actuellement une licence de Tamazight. Manifestement, le changement d’air y est pour quelque chose, avoue un parent d’élève.

T. D.

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