Le Snapest appelle les syndicats autonomes à adhérer au mouvement

Partager

“Après une attente de près de deux mois de la date du transfert du dossier du régime indemnitaire à la commission adhoh, les pouvoirs publics n’apportent toujours pas de réponse aux questions liées à ce dossier”, fulmine le porte-parole du Syndicat national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest). Il faut dire que cela a provoqué le désagrément des syndicats autonomes de ce secteur qui n’ont pas tardés à exprimer leur ras-le-bol par l’annonce de plusieurs actions. Devant le retard enregistré dans la prise en charge effective des dossiers des œuvres sociales, de la médecine de travail et du transfert du dossier du régime indemnitaire vers la commission ad hoc, le Snapest a opté pour une grève d’une semaine reconductible le 16 février prochain. Un préavis de grève a été déposé au niveau du ministère de l’Education nationale le 8 février dernier. A noter que le Snapest compte généraliser son mouvement de protestation et appelle, pour ce faire, tous les travailleurs de l’éducation, en plus des autres syndicats autonomes, à se mobiliser autour de ce mouvement de grève. Cet état de fait renseigne sur l’échec des discussions avec la tutelle, débouchant ainsi sur une impasse. “Un ultimatum a été donné aux autorités concernées suite au gel de notre mouvement de grève en novembre dernier, mais jusqu’à l’heure actuelle, rien n’a été fait sur le terrain”, selon le communiqué du Snapest rendu public hier.

“Les enseignants qui n’ont plus confiance en leur tutelle, ont eu le ras-le-bol des commissions qui ne sont installées que pour calmer nos esprits et gagner du temps”, poursuit encore la même source. Cette action a été décidée en marge de leur conseil national tenu le 30 janvier dernier. Le porte-parole de cet organisme syndical avait averti la tutelle, que “si nos doléances ne sont pas prises en considération, le débrayage se poursuivra au risque d’une année blanche”.

La principale revendication porte sur l’application du régime indemnitaire, avec effet rétroactif à partir de janvier 2008. La réforme de la gestion des œuvres sociales, la mise en place d’une véritable médecine du travail et également la revalorisation de l’enseignement ainqi que la revalorisation et des professeurs du technique, une retraite après 25 ans de service effectifs… sont entre autres, les revendications du Snapest. Ce dernier lutte aussi pour que les enseignants des régions du Sud bénéficient de certaines primes.

Lemya Ouchenir

Partager