Le SNTE en grève de trois jours à partir du 22 février

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Ce mouvement de protestation intervient, faut-il le signaler, pour dénoncer le silence du ministère de l’Education nationale vis-à-vis de la grève de quatre jours menée par ce syndicat le 31 janvier dernier. Cette décision a été prise lors de la tenue du conseil national dans sa session extraordinaire lundi et mardi derniers à Alger. La plate-forme de revendications socioprofessionnelles remise par le SNTE au ministère de l’Education nationale depuis le 25 janvier dernier n’a pas été prise en considération.

Dans un communiqué rendu public hier, M. Abdelkrim Boudjenah, secrétaire général du SNTE, a incité tous les enseignants, les adjoints d’éducation, les administrateurs, les directeurs et les inspecteurs de rejoindre leur mouvement de grève. A cet effet, il a également appelé les syndicats autonomes de l’éducation nationale pour participer à ce mouvement de contestation de trois jours. M. Boudjenah dira, dans ce sens, « c’est l’union qui va contribuer à la réussite de cette grève et à l’obtention de nos doléances ». Au nom de son SG, le SNTE a réitéré son attachement à sa plate-forme de revendications, qui s’articule autour de : la retraite après 25 ans de travail effectifs pour les femmes et 28 ans pour les hommes, tout comme à l’acquis de la retraite anticipée. A ce propos, le SG du SNTE précise qu’ « aucune information ne leur est parvenue du ministère concernant le travail qui s’effectue par rapport à la plus importante des revendications des enseignants telles que, le départ à la retraite sans condition d’âge ». Le premier responsable de cette organisation a rappelé que son syndicat réclame la délivrance du dossier du « régime indemnitaire » dans les plus brefs délais. Il entend aussi que soit revu le statut particulier des travailleurs du secteur de l’éducation nationale et reconsidéré en vue d’y corriger certaines erreurs et injustices surtout par rapport au classement et promotion de plusieurs catégories telles que les instituteurs, les professeurs, les adjoints d’éducation, les directeurs d’établissements et les inspecteurs…

Le SNTE exige la finalisation des travaux de la médecine du travail et les œuvres sociales, selon la même source qui réclame ainsi, le classement de l’adjoint d’éducation à l’échelle « 10 » au lieu de l’échelle « 7 » actuellement appliquée, le droit à la promotion au poste de conseiller de l’éducation.

M. A. Yahoui

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