Activités réduites à la Maison de jeunes

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Depuis le mois de septembre, les responsables ont été contraints de céder la quasi-totalité de leurs locaux au secteur de l’éducation pour abriter l’école primaire voisine qui, semble-t-il, est menacée d’effondrement.

Ainsi, solution de facilité oblige, nous n’avons pas trouvé mieux que de mettre à la rue, les uns pour accueillir les petits écoliers. La situation qui ne devait durer que trois mois, est en train de s’éterniser, au grand dam des concernés. Pourtant, face au vide culturel qui caractérise la commune de Aïn El Hammam, c’est la Maison de jeunes “Tahar Oussedik” qui est devenue “le point de chute” des jeunes, avides de culture et d’animation. Des excursions y sont organisées et des ateliers ouverts aux adhérents. Ils y ont, toujours, trouvé une oreille attentive et des locaux adéquats, pour pratiquer certaines activités tels l’informatique, du sport (féminin, en particulier), l’astronomie et autres. Chaque fois que le besoin d’aide se fait sentir, pour l’organisation d’une quelconque activité, les responsables de la Maison de jeunes, ont toujours apporté leur contribution, en matériel et surtout en mettant les infrastructures à la disposition des associations ou des autorités. C’est dire qu’avec le seul local restant, c’est pratiquement la Maison de jeunes qui disparaît et avec elle un pan de l’animation à l’ex-Michelet.

Le mouvement interne ne subsiste qu’avec le club informatique et la cellule d’écoute psychologique qui occupe un bureau au sein de l’administration. Ce ne sont pas les associations culturelles, bien que nombreuses mais bizarrement silencieuses, qui vont palier cette absence qui ne manquera, certainement pas, d’être remarquée. Les jeunes qui y trouvaient asile iront grossir les rangs des nombreux oisifs de la rue. Le chômage, l’oisiveté et divers fléaux sociaux sont devenus le lot quotidien de la masse juvénile de Aïn El Hammam. Le danger est là. Quant aux solutions…

A. O. T.

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