A titre d’exemple les villages Adebagh et Aït Amar Mouh, dans la localité de Boumahni, les habitants ne cessent de déplorer le manque d’intérêt des autorités locales à leur égard, d’autant qu’il s’agit de sortir la population de cette forme, d’isolement et d’enclavement, prise en otage depuis des années, plus particulièrement les citoyens du village Adebagh. Dans cette contrée située à proximité d’un oued, la seule solution pour les habitants touchés par le phénomène de l’exode vers les centres urbains les plus proches, notamment la ville de Boghni, pour contourner la traversée du cours d’eau durant la période hivernale, ils sont contraints à un détour par un axe routier escarpé et dangereux, vu son état de dégradation avancée. Même pour les piétons, rejoindre le CW 128 n’est pas chose aisée en l’absence d’une passerelle pour relier les deux rives de l’oued. Moins enclavés que leur voisins, les villageois d’Aït Amar Mouh n’espèrent qu’une chose, c’est de voir la route aménagée et revêtue sur une longueur de plus de trois kilomètres. Au demeurant en état d’abandon, ce qui a découragé plus d’un à acquérir un véhicule et même d’exécrer les transports publics vers le village, obligeant ainsi les personnes à parcourir à pied le tronçon menant vers leurs lieux d’habitation non loin de ces villages, un manque à gagner est visible à Aziz-Cheikh, dont la principale route reliant le village au chemin communal allant vers Boumahni est dans une situation lamentable sans parler d’autres chemins vicinaux des autres hameaux éparpillés à travers tout le territoire de la commune. De ce fait, les prochains plans de développement local doivent tenir compte de cet aspect constituant un peu la vitrine d’une collectivité locale.
M. Haddadi
