Le sucre à plus de 120 DA

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Après le café, les légumes secs, voici venu le tour du sucre d’amorcer la hausse. L’occasion est trop belle pour certains commerçants, anticipant sur les cours, de se sucrer à leur manière. En quelques jours, le prix du kilogramme de sucre est passé de quatre-vingts à cent vingt dinars alors qu’il se négociait à moins de cinquante il y a six mois. Pour faire de la surenchère, les épiciers parlent déjà des coûts futurs exorbitants. Lorsque les prix grimpent, sur le marché international, les commerçants ne peuvent faire autrement que de suivre la tendance à la hausse qui se répercute sur le budget des ménages. Les consommateurs, n’y pouvant rien, paient le prix ou réduisent leur consommation en attendant une accalmie.

Or, même lorsque les prix, après avoir atteint un certain seuil, amorcent une certaine baisse, les citoyens continuent à payer le prix fort.

Malheureusement, le sucre ne représente qu’un produit parmi les dizaines d’autres que les citoyens paient à prix fort. Sur le marché hebdomadaire, la courgette était affichée mardi dernier, à quatre-vingts dinars et le choux fleur à quatre-vingt dix.

Quant à l’orange, fruit de saison par excellence elle ne veut plus descendre à moins de cent vingt dinars. Nous ne citerons qu’à titre indicatif les petits pois à cent cinquante (150) dinars où les haricots verts à deux cents (200)DA.

La liste est déjà longue et le portefeuille de plus en plus faible.

Que reste-t-il au fonctionnaire et à tous ceux dont le salaire n’atteint pas les quarante mille dinars ?

Quant aux smicards… Un villageois nous rapporte que dans un foyer de ses connaissances, ils sont réduits à consommer seulement du pain et du lait, pour boucler les fins de mois.

Il s’en trouvera encore des gens qui continueront de s’étonner de la multiplication des revendications salariales suivies de grèves.

A. O. T.

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