Les cyberscafés, convoitise des jeunes

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C’est devenu pratiquement le seul moyen contre l’oisiveté, la fréquentation des cybers est quasi généralisée pour toutes les catégories de société surtout par les jeunes, c’est dans ce lieu que la majorité d’entre eux trouvent la distraction, leur loisir et l’ouverture sur le monde.

Azeffoun aussi comme toutes les autres régions, c’est le rush aux cybers malgré les désagréments dus à la mauvaise connexion. Un propriétaire d’un cyber nous déclare : “Je pense que c’est le seul lieu où les jeunes s’évadent de leurs soucis même si c’est pour une petite durée, fuir les inquiétudes et plonger dans un vaste monde d’imagination, c’est par Internet que la routine se brise et le dégoût s’oublie”.

A son tour un jeune client assis dans son coin, nous déclare à son tour : “C’est le seul refuge qui est vraiment à ma portée côté financier puisque l’heure est à 60 DA mais tout de même c’est un monde qui n’est pas féroce comme la débouche des bars ou la drogue. Mais personnellement je ne fais pas de recherches mais je tchatche et c’est un remède que j’ai trouvé afin d’oublier mes soucis journaliers”.

Même si c’est pour une période éphémère le flux est important, la fréquentation des lieux ne cesse de voir de nouveaux abonnés. Un enfant scolarisé au primaire à sa sortie de cyber, nous avance lui aussi : “J’étais en train de faire un travail de recherche pour un devoir que notre enseignante nous a demandé, là j’ai trouvé tout ce que je cherchais, les informations complètes et les dessins le concernant. Certes, je ne maîtrise pas l’informatique mais je surfe sur le net et je m’y connais bien”.

Le cyber reste le seul lieu qui attire les jeunes et chacun a son but, il y a ceux qui tentent de trouver une âme sœur, d’autres font des recherches et ceux qui contactent leurs familles à l’étranger.

Ce qui laisse à désirer, est la qualité de la connexion ; celle-ci n’est pas stable, le débit chute toujours et la mauvaise connexion est quasi quotidienne ce qui énerve les utilisateurs ce sont les coupures visuelles et fréquentatoires. Malgré plusieurs doléances déposées au niveau de l’Actel de Tigzirt, aucune amélioration n’est apportée pour le service. Ajouté à cela, la situation de couverture de réseau qui se limite uniquement à quelques quartiers, un grand nombre de privés ont fait des demandes pour installer des cyberscafés. Une question reste posée : “L’Actel mettra-t-elle des moyens pour acheminer à la fois des lignes téléphoniques qui serviront à leur tour pour la connexion au profit de nouveaux quartiers à Azeffoun ?”

Sahnoune Karim

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