La population de la daïra de Maâtkas dans son ensemble, n’a pas jugé utile de se faire vacciner contre le virus de la grippe porcine. Pourtant, la psychose générée par cette pandémie, dès septembre de l’année écoulée, laissait croire que les populations allaient envahir la polyclinique de Souk El Tenine qui était chargée de mener cette opération. Les différentes campagnes de sensibilisation et les multiples appels émanant du ministère de la Santé, via les canaux de la télévision algérienne, n’ont pas convaincu les citoyens de se faire administrer la dose qui les préserveraient des risques de ce virus qui a pourtant fait des milliers de victimes à travers la planète entière. L’Algérie n’est pas restée en marge, puisque des dizaines de contaminés sont morts du virus A(H1N1). Les Maâtkis et les Souk el Téninois sont restés prudents et personne ne s’est fait vacciner. Aucune demande n’a été enregistrée à la polyclinique et aucun praticien de la santé ne s’est fait injecter la dose contre le virus de la grippe porcine, à en croire une source au fait de la situation. Le décès du médecin de Sétif et le refus du personnel de la santé de se faire vacciner sont certainement des éléments qui ont encouragé les citoyens à bouder ce vaccin, en plus du scepticisme affiché par certains spécialistes en la matière quant à l’utilité de se faire vacciner. Les autorités sanitaires ont décidé de prolonger la campagne de vaccination mais l’on ne s’attend pas à recevoir du monde.
Hocine T.