Cheptel, cuivre et “racket”

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Vols à la sauvette et autres larcins classiques qu’affectionnent les “jeunes larrons” sont de moins en moins d’actualité dans le milieu de la petite délinquance. Cette dernière préfère le forfait le plus rentable et le moins exposé au risque d’être arrêté. La vocation essentiellement agricole de la wilaya oblige le petit banditisme, qui vite prendra de l’ampleur, s’intéressera au cheptel qu’il ira trouver dans les zones rurales. Les enquêtes menées à ce propos par la gendarmerie et la police révéleront l’existence de petits réseaux rodés à force de l’exercice. En identifiant ces réseaux, ces vols démuniront. Le cuivre et le plomb sont des matériaux très recherchés par les jeunes exclus de la vie active. Très demandés, coûteux, non encombrants et “exposés” à l’air libre, ces matériaux rempliront les poches des voleurs toujours en quête de nouvelles ressources. Ce “filon” alléchera tellement les délinquants que cela finira par poser un sérieux problème à Sonelgaz et Algérie Télécom, les deux entreprises qui, essentiellement, utilisent les matériaux en question. Pour ce qui est des “larcins urbains”, il faut dire que les chances du voleur de s’en sortir indemne d’un méfait sont réduites. Cela bien entendu est expliqué par la présence effective de la police. Cela étant, des casses “étudiées” sont quelquefois enregistrées, comme cela a été le cas il y a près d’une semaine dans une cité où un appartement a été vidé en plein jour. Il faut dire aussi que nombre de voleurs potentiels ont trouvé “une rentrée” dans le squat des rues carrossables. Là où il ira stationner, l’automobiliste sera apostrophé par un jeune muni d’une sacoche et, quelquefois d’un gourdin : “parking !”. Cela ressemble a du racket, la forme la moins voyante de la délinquance.

Sals O. A.

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