Le bureau de wilaya de l’académie de la société civile algérienne, une organisation à caractère national, dont l’objectif est de créer une dynamique citoyenne, a organisé hier, une rencontre avec ses membres structurés à l’échelle de la daïra de Boghni. Présidé par son représentant, M. Yefsah Abdelkrim, une figure du syndicalisme estudiantin à l’université de Tizi Ouzou, la réunion abritée par la salle des fêtes de la ville de Boghni, a été une occasion pour vulgariser les objectifs assignés à l’organisation affirmant à travers ses sorties devant les citoyens, son autonomie d’action, à savoir imprégner aux populations, les moyens avec lesquels elles peuvent défendre leurs droits sociaux, économiques, culturels et sportifs et autres. D’ailleurs, l’animateur principal de la rencontre a axé son intervention sur la nécessite de sortir la région de l’engrenage qu’elle ne cesse de vivre, en pointant d’un doigt accusateur, le personnel politique de la région. De ce fait, le même responsable, prône dans sa communication plus de vigilance à l’égard des opportunistes de tout bord, car affirme-t-il “nous n’accepterons pas que notre académie soit infiltrée par ce type de personnes, étant donné que notre objectif est d’asseoir une dynamique citoyenne, loin de tout calcul électoraliste”. Par ailleurs, l’hôte de Boghni, une localité où l’académie de la société civile a déjà les représentants dans trois communes, entre autres le chef-lieu de la commune mère, Assi Youcef et Bounouh, a sollicité auprès de l’assistance peu nombreuse, faut-il le signaler, de profiter de la tribune qui leur est offerte pour parler de tous les aspects de la vie de la région, avant de les inviter à participer à ce qu’il a appelé “une campagne de la résolution des problèmes et de l’assainissement de la vie publique”. La rencontre a été clôturée par un débat qui s’est terminé par l’inscription de toutes les doléances des intervenants, mais sans pour autant, expliquer aux présents les voies et moyens qui seront empruntés pour solutionner les problèmes exposés.
M. Haddadi