Après la réussite au bac le rêve devient alors permis. Après de longues années de labeurs, un cursus universitaire généralement fatiguant, un rêve ayant duré tout le long de la durée de la formation, le diplôme enfin acquis, le moment de s’intégrer dans le monde actif et se caser est la préoccupation dominante de tout un chacun. Un grand nombre de diplômés issus de différents établissements spécialisées, centres de formation ou universités et résidant dans la région de Azeffoun sur le point de réaliser leurs rêves sont confrontés à un manque flagrant de débouchés lié à tout investissement des unités de fabrications ou des administrations qui fait fait défaut dans cette région. La région connaît une croissance de développement économique très timide avec deux unités de production, celle de la biscuiterie et celle de la production de farine ; ajouter à cela, la station d’aquaculture, sinon le terrain reste toujours vierge malgré le grands potentiel existant. Un jeune diplômé depuis 2007 nous dira : “Je n’ai épargné aucune de mes forces pour chercher un poste d’emploi, j’ai frappé à toutes les portes de l’administration et hélas ! la réponse est non”. Ce fut le cas de tous les autres jeunes sur tout le territoire national. Ici les unités sont saturées et quitter la région reste la seule solution actuelle. Et d’ajouter : “Et même avec les programmes de pré-emploi et de PID c’est la même chose Décrocher un poste c’est dire avoir la grande chance. Ecoutez, pour Azeffoun le nombre de postes alloué s’élève à 4 ou 5 et ça n’est qu’une goutte d’eau dans la mer, vu le nombre de demandeurs, ces derniers temps même le IAIG est saturé.” Avec tout le potentiel de richesses naturelles que recèle la région, l’urgence de mettre en place un plan d’action susceptible d’attirer l’attention des investisseurs s’impose pour mettre fin à cette inertie. Cela ne pourra qu’être salutaire pour Azeffoun.
Sahnoune Karim
