La ramassage scolaire, un casse-tête

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“Notre commune n’a pas vraiment un parc roulant à même d’assurer le ramassage scolaire à nos enfants dans de très bonnes conditions”, telle est la réponse qui nous a été donnée par le maire de Frikat, M.Amar Arib. Et de préciser : “nous n’avons que trois mini bus et un camion aménagé. Notre problème est d’assurer le transport des élèves à partir de leurs villages loin du chef-lieu vers les collèges base 4 et CEM Sellam Arezki, puis vers les lycées de Draâ El Mizan”. Dans cette localité, les lycéens sont transportés dans des mini bus. “Est-ce que c’est normal de voir quatre vingt-sept élèves à bord d’un mini bus qui ne peut que transporter qu’une trentaine de personnes ?”, s’est interrogé le premier responsable de cette municipalité. Notre interlocuteur appelle les pouvoirs publics à doter cette commune sans ressources particulières de mini bus dans le cadre de la solidarité nationale. A midi, l’APC assure la navette des élèves du CEM Base qui se restaurent au niveau du CEM Sellam Arezki. “Le projet de cantine du CEM précité piétine. Si un réfectoire était réalisé, au moins, nos mini bus seront au repos durant cette période”, a mentionné, par ailleurs, M. Amar Arib. Pour ce dernier, il est urgent d’inscrire un lycée pour la commune d’autant plus que plus de six cents élèves sont inscrits à Draâ El Mizan. Les autorités de Frikat interpellent les responsables de prendre tous ces aléas en considération afin de permettre aux Frikatis d’étudier dans de bonnes conditions car un élève de Kalous ou d’Ath Boumaâza ne rentre chez lui qu’après dix huit heures voire plus.

Amar Ouramdane

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