Finalement la sagesse l’a emporté et la grève de 3 jours annoncée dans la déclaration du 18 février 2010 a été suspendue à la grande satisfaction des parents d’élèves. Dans un communiqué émanant du SETE/WB dont nous détenons une copie, les responsables du syndicat d’entreprise des travailleurs de l’éducation de la wilaya de Béjaïa, satisfaits des nouvelles augmentations du régime indemnitaire annoncées par les pouvoirs publics, gèlent le mot d’ordre de grève car ces augmentations disent-ils sont l’aboutissement du programme d’actions entamé par leur syndicat depuis la rentrée scolaire et lequel a trouvé son prolongement dans les démarches de leur tutelle syndicale (FNTE) dont la dernière en date n’est autre que les négociations entamées avec le ministère de l’Education nationale durant la fin du mois de janvier 2010 et appuyées par l’intervention de la centrale syndicale. Ces augmentations, selon le communiqué, sont le fruit d’un long combat des travailleurs de l’éducation pour l’amélioration de leurs conditions de vie. Néanmoins disent-ils, les pouvoirs publics viennent encore une fois d’omettre une partie des travailleur à propos du régime indemnitaire alors que leurs statuts ont été les premiers à être promulgués. Et c’est pour cela qu’ils dénoncent la ségrégation dont ils ont frappés. Enfin, on a appris que le secrétaire général de l’union de wilaya et des secrétaires généraux des unions locales se sont engagés à réunir dans les meilleurs délais des syndicats d’entreprises des différents secteurs de la Fonction publique de la wilaya pour tracer un programme d’actions commun.
S. Chenouf