Les habitants d’Igouffaf menacent de fermer la mairie

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Après le sit-in observé par les parents d’élèves qui avaient fermé la mairie de Aïn El Hammam, il y a de cela un mois, voilà que les habitants d’Igouffaf menacent de faire de même avec leur APC. Ainsi, dans une lettre dont nous détenons une copie, les villageois projettent de fermer la mairie d’Aït Yahia, dimanche prochain. La décision est motivée, lit-on dans la déclaration par les “diverses entraves rencontrées par les membres de l’association auprès du président d’APC d’Aït Yahia, lequel n’a apporté aucune réponse favorable à nos requêtes… résumées en dix points. Nous citerons, entre autres, la volte-face du premier responsable de la commune qui se serait engagé à apporter sa contribution (10%) à la construction de la mosquée, financée par la DAS à hauteur de 80%”.

Par ailleurs, l’état de l’école primaire est qualifié de “lamentable sur tous les plans… même la vie de nos enfants est en danger alors que le P/APC observe une position ambiguë”.

La question de l’entretien de la piste, servant de ceinture du village, semble avoir une grande importance, pour les villageois, vu qu’elle dessert de nombreuses habitations, des commerces et surtout deux dépôts de gaz butane. “Dans ce cadre, les contestataires relèvent une contradiction entre le concerné qui affirme avoir saisi la DTP de Tizi Ouzou alors que cette dernière réfute l’existence d’une fiche technique, à son niveau”.

L’éclairage public, l’état des fontaines, le cimetière et autres, pour lesquels le P/APC s’est engagé à apporter des aménagements, restent toujours du domaine des promesses. “Nous souhaitons qu’il honore ses engagements”, ajoutent les protestataires, avant de conclure que “déçus et désabusés par l’attitude du président de l’APC d’Aït Yahia, ils ont pris la décision d’entreprendre une action qui consiste en la fermeture du siège de l’APC afin d’attirer l’attention… sur les problèmes cités…”. Considérant cette action, “comme le dernier recours, face à cette fuite en avant”, ils laissent, tout de même, une porte ouverte, en se déclarant “à la disposition des institutions pour un éventuel dialogue et une concertation, pouvant aboutir à la résolution des problèmes”.

A. O. T.

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