Beaucoup reste à faire !

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La commune de Tizi N’tleta, daïra des Ouadhias est dépourvue de toutes infrastructures culturelles, et d’installations sportives. Le manque de ces deux structures de loisirs et d’épanouissements sont pratiquement les causes principales qui favorisent la déperdition de la jeunesse de la localité qui, trouve refuge dans la drogue, la boisson alcoolisée, et les stupéfiants. En effet, malgré la densité en terme de la catégorie jeune, qui constitue plus de 75% de l’ensemble de la population, la commune ne dispose pas d’infrastructures de loisirs et d’espaces culturels, ni même d’un stade communal, les jeunes de la localité se déplacent vers Mechtras ou à Boghni pour jouer un match ou bien pour faire des entraînements.

Dans un autre registre, les habitants de la commune de Tizi N’tleta avec tous ses villages, endurent un manque criard en infrastructure de santé, les villageois sont contraints de se déplacer vers d’autres communes voisines telles que les Ouadhias ou Béni Douala et même à Souk El Tenine pour un simple pansement, cela sans parler des déplacements surtout lorsqu’il s’agit des urgences. Notons à titre d’exemple, la polyclinique de Souk El Tenine qui reçoit quotidiennement un nombre important de malades, ce qui dépasse largement ses capacités d’accueil, cette dernière enregistre une carence en moyens humains et matériels. Pour combler cette lamentable situation, la réalisation de salles de soins dans les villages est vivement souhaitée afin de mettre fin à la galère des citoyens qui se déplacent chaque jour sur plusieurs kilomètres pour se faire soigner. Les responsables concernés doivent songer à doter ces hameaux de quelques installations sanitaires, ainsi qu’une Maison de jeunes au chef-lieu de la commune. “La population souffre toujours en silence” dira un citoyen du village de Cheurfa.

Mouloud Zerbout

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