La cinquième édition du concours de beauté, Miss-Kabylie, a été réalisée avec succès, Mme Feriel, responsable du concours a tenu à nous donner un bref bilan de toute l’activité, qui, rappelons-le, a eu des échos encourageant et ce grâce à un engagement serein et sans faille. Pour cette femme qui a décidé de « secouer » les mentalités, en organisant en Kabylie un concours de beauté pour les femmes, et il faut bien le souligner, cette idée était inconcevable, seulement une dizaine d’années auparavant. Une discussion en aparté avec elle et son compagnon Mourad Aït-Ahmed a fait ressortir les ambitions de ces deux compagnons. Pour Mourad, le bricolage bloque la production culturelle de qualité. Ainsi, sur un ton empreint de colère, il déclare : » Je ferai tout pour combattre n’importe qui faisant n’importe quoi « , et surtout, a-t-il ajouté, » ceux qui se prennent pour des tuteurs de la Kabylie « . Pour sa part, Mme Feriel qui nous présentait le bilan de ses activités, a annoncé que plus de 150 filles ont participé aux cinq éditions. Cette activité, a-t-elle souligné, » englobe, non seulement le concours de beauté, mais la couture, la poterie et pleins d’autres activités « , ce qui fait que ce concours est d’abord un patrimoine culturel local qu’il faut préserver « . Par ailleurs, elle a ajouté que chaque édition, » constitue une avancée considérable pour nous ». En outre, Mme Feriel tient à signaler que » certains parlent au nom de Miss-Kabylie sans qu’ils n’aient aucun contact ni responsabilité dans le concours « . Une chose qui a soulevé l’ire des deux organisateurs. Toujours dans le même ordre d’idées, Mme Feriel estime que plusieurs régions du pays prennent l’exemple de Miss Kabylie pour organiser des concours dans leurs régions respectives.
A l’instar de Sétif et d’autres régions, » on arrivera un jour à organiser un concours national sérieux ! « , a-t-elle tonné.
Indiquant que son concours restera ad vitam æternam sous l’appellation de Miss-Kabylie, Mme Feriel a sollicité le parrainage de Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture.
Cette sollicitation est une manière, selon ses dires, d’aider tous les talents » qui pataugent dans l’ombre sans qu’ils aient la chance de faire valoir leurs capacités dans plusieurs domaines « .
Sur un autre plan, elle s’est dite, prête à soutenir toute initiative saine et sereine » visant à promouvoir notre culture « .
Enfin, elle nous a informés que le concours Miss-Kabylie, avec la revue qu’ils éditent, » soutient le Festival de la robe kabyle » qui se tiendra à Illulen Umalu en juin prochain.
M. Mouloudj