Dans cette commune semi rurale, le parc immobilier n’est pas vraiment développé. Depuis la création de cette municipalité en 1985, le nombre de logements réalisés peut être compté facilement. Certes, des projets lui ont été inscrits, mais pour diverses raisons, notamment l’absence d’entreprises réalisatrices, d’où le retard est enregistré dans ce domaine. Pour connaître la situation de ce parc, nous nous sommes rapprochés du maire qui nous a donné des chiffres qui démontrent bien cette réalité. “Vingt logements du programme de 2000 sont en cours de réalisation. Ils ont atteint 80% d’avancement. Dix autres de 1998, ne sont pas encore lancés alors que 50 unités de 2006 sont au stade de fondation. Un autre projet de 2007 dont le nombre est de cinquante est confié, mais non encore lancés”, nous a-t-il appris.
Dans le même sillage, il nous confie que pour le RHP, sur les soixante quatre initiés, vingt-quatre ne sont pas encore lancées. Dix-huit ont été attribuées alors que dix huit autres au sous-sol sont inhabitables. D’ailleurs, il faut trouver une solution et les aider”, a souligné M. Arib, en sa qualité de maire. Il faut souligner que tous ces programmes relèvent de l’OPGI. Le premier responsable de Frikat estime que la formule qui réussit le mieux pour Frikat est l’habitat rural. “Sur le cinq cent treize aides accordées, quatre vingt dix pour cent sont réalisées. Nous attendons qu’un quota important soit inscrit pour notre commune car nous sommes les seuls à avoir avancé dans cette opération.
Nous avons presque deux mille personnes qui attendent les décisions. Nous nous déplaçons sur les lieux pour suivre de près ce qui est inhérent à ce volet”, a conclu notre interlocuteur. Tout le monde attend aussi la récupération des logements squattés.
Amar Ouramdane
