Les adjoints de l’éducation maintiennent la pression

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A en croire le SG de la coordination des adjoints de l’éducation, le taux de participation s’élève à 76% sur le territoire national. Cette action, a-t-il dit, intervient suite au non-respect de la tutelle pour ses engagements.

“Le ministre de tutelle s’est engagé à prendre en charge trois principales revendications de cette corporation, notamment la définition des tâches des adjoints de l’éducation, le principe de l’ouverture d’une formation à distance sur 3 ans, et la promotion de cette catégorie des travailleurs de l’éducation, mais rien n’a été fait sur le terrain”, fulmine Mourad Fertaki.

Ce qui intrigue le plus cette entité syndicale, c’est le problème de la classification des adjoints de l’éducation à la catégorie 10 au lieu de 7 et qui se pose toujours.

Sur ce dernier point, le SG de la coordination des adjoints de l’éducation explique que “le ministre nous a signifié qu’il s’agit d’une décision qui ne lui revient pas, tout en précisant que ce dossier sera pris en charge en concertation avec la direction générale de la Fonction publique”.

Sur un autre registre, notre interlocuteur fera savoir que “nous avons proposé l’amendement de 11 articles et l’abrogation de l’article 18 statut actuel qui oblige les adjoints de l’éducation à assurer les permanences durant les vacances scolaires”.

“Devant le silence de la tutelle, nous avons décidé de ne plus geler notre grève, jusqu’à ce qu’il y ait du concret”, poursuit encore M. Fertaki. Rappelant toutefois que la coordination des adjoints de l’éducation et le ministère de l’Education se sont entendus sur la mise en place de trois commissions mixtes afin de traiter toutes les questions soulevées par le syndicat. Pour la première commission, elle a été chargée de définir les missions des adjoints de l’éducation la seconde concerne l’examen du dossier de la formation et la troisième à étudier la question de la promotion de cette catégorie de travailleurs de l’éducation. “Mais le ministère de la tutelle n’a pas su tenir ses promesses”, a tonné la même source.

La plate-forme des adjoints de l’éducation s’articule autours de “la révision du statut particulier avec une classification de ce corps à la catégorie 10 au lieu de 7 actuellement et le droit à la promotion au poste de surveillant général, et la réduction du volume horaire à 28 heures de travail au lieu de 36 heures actuellement”.

Ce syndicat réclame également, le droit à la formation et à la promotion, l’ouverture de cycle de formation pour le recyclage des travailleurs de ce corps et la suppression de la permanence des vacances scolaires, pour les adjoints de l’éducation.

Il demande aussi à définir la mission de chaque adjoint de l’éducation.

Lemya Ouchenir

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