La coordination nationale des adjoints d’éducation a décidé d’organiser mardi 2 mars un rassemblement devant chaque direction de l’éducation à travers l’ensemble du pays pour se faire entendre après avoir recouru à une grève ouverte.
En effet outre cette décision de sit in pour ce mardi, la coordination des adjoints d’éducation de la wilaya de Béjaïa s’est réunie samedi pour décider de la poursuite de la grève initiée, au niveau national, depuis une semaine.
C’est ainsi que suite à l’appel de la coordination nationale pour l’observation à partir du 21 du mois de février d’une grève d’une semaine reconductible pour manifester le mécontentement de cette corporation quant à la non prise en charge de ses revendications relatives à la reclassification du poste à la catégorie 10 au lieu de la 7 actuelle et au droit à la promotion au poste de conseiller à l’éducation malgré les engagements du ministère, cette dernière a réitéré sa position dans un communiqué transmis à l’ensemble des coordinations de wilaya.
Fort de cette décision prise par la coordination nationale et surtout de la forte mobilisation lors de cette grève ouverte, le syndicat des adjoints de l’éducation de la wilaya de Béjaïa s’est aligné sur cette position et appelle, dans une déclaration dont nous détenons une copie, l’ensemble des adjoints d’éducation à maintenir cette formidable mobilisation et à poursuivre le mouvement de grève pour la deuxième semaine consécutive dans le but de faire aboutir ses revendications qu’elle considère comme incontestables. Les rédacteurs de la déclaration rappellent que malgré les multiples rencontres avec les services du ministère de l’éducation, les propositions concrètes, les négociations marathoniennes, le ministère demeure sourd et muet tout en étant incapable de tenir ses propres engagements et excelle, surtout, inutilement dans les tergiversations et les fuites en avant. Sans omettre de condamner fermement l’aberrante manœuvre du ministère à placarder, au mépris de l’obligation de réserve et du secret professionnel, les salaires sur tous les quotidiens d’information, les rédacteurs de l’appel légitiment leur position par la justesse de leur cause laquelle justifie leur combat et se déclarent mobilisés et déterminés à aller jusqu’au bout dans une lutte permanente et sans concession jusqu’à la satisfaction totale des revendications.
A. Gana
