En effet, et selon les circulaires dont certaines auto-écoles ont été destinataires, les conditions d’octroi des permis de conduire seront durcies, notamment les examens de passage, se basant sur le respect du code.
Ainsi, le précieux sésame sera délivré après une série d’examens de passage modifiés et durcis afin de lutter contre les accidents de la route. Autre mesure, l’installation de radars qui devrait être fixés sur les routes nationales à voies rapides et à l’entrée des grandes villes, additionnés aux radars roulants.
Le ministère des Transports a élaboré un plan de communication pour expliquer et vulgariser les dispositions du nouveau Code de la route, précisant que cette campagne se poursuivra tout au long de l’année, avec des campagnes de sensibilisation à travers les médias, sur les lieux publics et dans les écoles.
Des réunions consacrées à clarifier les dispositions du nouveau Code de la route se tiennent dans toutes les wilaya entre les directeurs provinciaux du ministère, représentants des centrales syndicales et professionnelles ainsi que ceux de la société civile et les élus.
Ainsi après la mise en application de ce nouveau code il y a un mois, les piétons risquent en cas de non-respect une somme allant jusqu’à 2 000 DA d’amende, notamment s’ils ne se soumettent pas aux règles, respect des feux tricolores, les panneaux de signalisation, les passages cloutés, les passerelles et les passages protégés.
Les piétons sont scandalisés par cette mesure qui n’est pas à leur avis une solution pour régler la hausse des accidents de circulation. « Il faut chercher les causes ailleurs, car le piéton ne peut pas s’acquitter d’une telle somme à chaque fois qu’il ne traverse pas via les passages protégés” nous dira un étudiant à la place du 1er-Mai.
Selon les agents de l’ordre que nous avons interrogés, les piétons ne se soumettent pas à ces mesures et continuent de violer le code de la route. « Certains refusent catégoriquement de payer l’amende, alors qu’ils sont en infraction, et depuis la mise en place de cette contravention, on a eu pas mal de personnes qui n’ont pas respecté la loi, cela reflète l’incivisme des citoyens », a indiqué un agent de l’ordre.Il est nécessaire de signaler qu’il est aberrant et difficile d’appliquer ces mesures et de les ancrer dans les traditions des piétons. En l’absence de feux tricolores dans certains endroits, les passerelles et les passages protégés, le citoyen devrait s’acclimater davantage et s’habituer à ces mesures.
Hacène Merbouti