L’école primaire, un établissement sans clôture

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Sur le côté ouest de la RN 24, à quelques kilomètres du chef-lieu de la commune d’Azeffoun, une cité construite durant l’ère coloniale, nous accueille.

Jadis la région est connue pour ses champs de vigne, puisque c’était l’activité agricole la plus exercée, mais avec le temps, on a arraché les pieds de vignes, aujourd’hui les agricultures sont à pied d’œuvre pour redonner un nouveau élan à cette activité.

La cité a vu son destin à l’ère de l’indépendance prendre toute l’allure d’un village agricole qui était sollicité pour accueillir la révolution agraire et les agriculteurs ont connu le privilège d’être satisfaits pour le côté matériel nécéssaire.

La cité dispose d’une école primaire qui offre une scolarité pour les enfants de la localité, les épargnant de tout déplacement vers d’autres lieux. Les services d’APC ont procédé à la clôture tous les établissements scolaires de cycle primaire de la commune pour les sécuriser mais, cette dernière trouve des difficultés, comme c’est le cas de cette école de M’lata dont le projet est lancé mais des entraves le retardent, car il reste à déterminer les limites de l’école avec les maisons du voisinage. Et depuis, chaque tentative de relancer le projet est restée vaine. Les autorités ont procédé à toutes les procédures legales mais sans solution. Les litige demeurent toujours.

Un parent d’élève nous déclare : “La sagesse doit l’emporter car la clôture ne sera que bénéfique pour nos enfants. Elle les protégera de tous les dangers extra à l’établissement”.

Dans l’attente d’un terrain d’entente pour la délimitation, l’école reste un champs ouvert.

Sahnoun Karim

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