Démission collective au sein du SETE (UGTA) et débrayage de deux jours

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Une saignée dans les rangs du syndicat d’entreprise des travailleurs de l’éducation SETE affiliée à l’UGTA. Les travailleurs du CEM Kateb-Yacine d’Amizour ont décidé à l’unanimité de démissionner du SETE, selon un P.-V. sanctionnant une assemblée générale du 28 février dernier.

Dans le même document, les démissionnaires ont expliqué les raisons de leurs décisions qui s’articulent autour de l’attitude du SETE dans sa dernière sortie en appelant à un débrayage de trois jours avant de reculer pour annuler la grève que les travailleurs d’Amizour qualifient de “volte-face et les tergiversations du SETE”.

“Considérant que les motifs de cette annulation contenus dans la déclaration du 22 février ne portant que le cachet sans signature du secrétaire général du SETE, donc non assumée et dont l’argumentaire développé est loin de convaincre et de refléter l’avis de la base” ont-ils notifié les rédacteurs du communiqué qui reprochent aussi à la FNTE de “s’être confiner dans un silence de plus et de trop pendant que ses adhérents se voient livrés à eux mêmes”. Par ailleurs, et pour protester contre la méthode “maladroite” adopté la tutelle dans la diffusion du nouveau régime indemnitaire en étalant au grand public les fiches de paie des travailleurs de l’éducation, les dissidents du SETE ont observé deux jours de grève mardi et mercredi derniers, comme il a été convenu d’une autre AG pour donner suite à leur décision de quitter l’UGTA définitivement.

Nadir Touati

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