Formation professionnelle, un faible effectif pour 2010

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Le nombre de stagiaires inscrits dans la formation professionnelle pour cette session (février 2010) était loin d’être optimal, par rapport aux capacités d’accueil qui sont de 320 000 places pédagogiques.

Intervenant samedi dernier, en marge du 1e forum sur la profession d’assistante-secrétaire, organisé par le groupe VIP du 6 au 8 mars à Alger, M. El Hadi Khaldi, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, a affirmé que “le faible nombre de candidatures est dû au fait que beaucoup d’entre eux, ont préféré ne pas rater la chance qui leur a été offerte pour retrouver les bancs de l’école. Cet effectif a été absorbé par le département de Benbouzid.”

A cet effet, le ministre a rappelé que son département a mobilisé tous les moyens nécessaires pour accueillir les nouveaux stagiaires de la session de février 2010 dans différentes spécialités. Il estime que la culture de la formation s’est très bien développée chez les jeunes Algériens ayant essuyé un échec scolaire.

Dans le même ordre d’idées, le premier responsable de ce secteur dira qu’ “Aujourd’hui, il y a une nouvelle mentalité qui s’est instaurée dans l’esprit des jeunes élèves qui échouent au baccalauréat.”

Ces derniers n’hésitent pas à opter pour une formation quelconque pour apprendre un métier.

Celui-ci, a expliqué que, ces dernières années, la plupart des stagiaires ont choisi des spécialités dans les petits métiers (plomberie, artisanat..). Ces derniers ont un grand rôle à jouer dans l’enracinement de l’identité, la sauvegarde du patrimoine, mais aussi de combler le déficit en main-d’œuvre qualifiée dans plusieurs secteurs économiques, tels que le bâtiment, les travaux publics…

En marge de cette rencontre, El Hadi Khaldi a tenu à remercier les organisateurs de ce 1e Forum national sur le métier « d’assistante-secrétaire », mettant l’accent sur la nécessité de développer les compétences dans ce domaine qu’il qualifie de « sensible », mais aussi « négligé ». « Durant les années précédentes, n’importe qui peut exercer le métier de secrétariat, il suffit d’avoir le niveau de terminale et de maîtriser la frappe pour devenir secrétaire ».

Il enchaînera en disant que « désormais, ce métier n’est plus à la portée de tout le monde ».

Selon le ministre, la secrétaire d’hier n’est pas celle d’aujourd’hui qui est en fait un simple agent de saisie. Aujourd’hui, elle est appelée à assister l’équipe de managers et à collaborer avec le patron pour une meilleure rentabilité de l’entreprise.

« Il est utile d’acquérir le niveau universitaire pour l’exercice de ce métier, qui a connu une évolution ces dernières années avec le développement des nouvelles technologies de l’information, et ce, pour donner une valeur ajoutée à l’entreprise soumise à des exigences économiques internationales », a-t-il conclu.

M.A.Yahoui

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