Attaque contre la flottille de la Liberté : Incontrôlables sionistes ou le machin qu’on appelle l’ONU

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Par Moumouh Icheboudène L’abordage de la flottille d’aide humanitaire est un précédent grave dans les relations internationales, car il constitue un acte de terrorisme international et porte atteinte à la navigation internationale et menace la sécurité et la paix. Les sionistes sans l’appui des puissants de ce monde, réfléchiraient à deux fois avant d’attaquer au moment de la prière, les femmes et les hommes venus aider les enfants de Ghaza, pour qui un isolement est imposé sous l’œil du Conseil de sécurité de l’ONU. Après avoir utilisé des armes chimiques, après avoir tiré sur les ambulances, après avoir bombardé des hôpitaux et des écoles, après avoir massacré les femmes et les enfants de Ghaza, Israël massacre les humanitaires, des femmes et des hommes venus de plusieurs pays. Ces humanitaires n’auraient pas obéi aux injonctions des Israéliens. Doit-on obéir aux ordres illégaux d’un Etat qui occupe et bloque illégalement un territoire qui ne lui appartient pas ? L’isolement des habitants de Ghaza par Israël est une violation des droits internationaux. Les enfants de cette région du monde sont affamés et sans médicaments. Agressés, disent-ils, les soldats israéliens, bien sûr ! Les crimes israéliens sont toujours de la légitime défense. La kalachnikov qui crie être en légitime défense devant le bâton d’un humanitaire, c’est ridicule ! Quand Israël massacre les habitants de Ghaza, c’est l’Europe et les Etats-Unis qui les tuent aussi, avec leur complicité. Le Conseil de sécurité est l’organe exécutif de l’Organisation des nations unies du maintien de la paix et de la sécurité internationale, selon la charte des Nations unies et dispose pour cela de pouvoirs spécifiques tels que le maintien de la paix, l’établissement de sanctions internationales. Où en est-il réellement, ce conseil et organe exécutif des Nations, en ce qui concerne l’attaque de la flottille des humanitaires internationaux ? Qu’a-t-il fait le Conseil de sécurité ? Après la réunion des quinze (membres) du Conseil, qui a nécessité douze heures pour se mettre d’accord, le Conseil a fini par adopter une position commune, le texte : “Condamne les actes qui ont résulté en la perte de vies humaines et fait de nombreux blessés”. En ce moment, en cette seconde même, je ne peux m’empêcher de penser à une phrase célèbre prononcée par le général de Gaulle. “Le machin qu’on appelle l’ONU.”

M. I.

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