Evacué vers l’hôpital toujours évanoui et inconscient, le médecin diagnostiqua un traumatisme crânien doublé d’un hématome de 4 centimètres de diamètre. Le médecin lui délivra un certificat d’incapacité de travail de 6 jours, quant à l’agresseur, il continue d’après, des citoyens de cette ville, à écumer les ruelles peut-être à la recherche d’une nouvelle victime sans que l’on juge de la nécessité de sa prise en charge et son orientation vers un centre spécialisé réclament ces citoyens inquiets et révoltés par l’indifférence affiché par les pouvoirs publics par ce cas précis.
Un malade mental qui erre depuis quelques années dans les artères du centre urbain de Chorfa, devenu subitement dangereux et agressif, a semé la panique parmi la population au cours de la semaine écoulée.
Ce malade âgé d’une cinquantaine d’années originaire de cette localité qui erre dans cette petite ville, chef-lieu de commune, toujours armé d’un bâton, a subitement passé à l’action, en agressant un jeune écolier qui rentrait chez lui, en lui assenant un violent coup de son gourdin à la tête.
Le pauvre enfant s’est affaissé par terre perdant connaissance et le malade mental s’apprêtant à lui porter d’autres coups, n’a dû son salut qu’à l’intervention de quelques citoyens présents sur les lieux, qui ont arraché l’enfant inanimé des mains de ce fou furieux le sauvant ainsi d’une mort certaine avec des séquelles à vie.
Evacué vers l’hôpital toujours évanoui et inconscient, le médecin diagnostiqua un traumatisme crânien doublé d’un hématome de 4 centimètres de diamètre. Le médecin lui délivra un certificat d’incapacité de travail de 6 jours, quant à l’agresseur, il continue d’après, des citoyens de cette ville, à écumer les ruelles peut-être à la recherche d’une nouvelle victime sans que l’on juge de la nécessité de sa prise en charge et son orientation vers un centre spécialisé réclament ces citoyens inquiets et révoltés par l’indifférence affiché par les pouvoirs publics par ce cas précis.
Une requête a été adressée au président de l’APC de Chorfa, avec des copies au chef de la daïra et le wali. Ce regrettable incident est loin d’être un cas isolé et repose avec acuité le cas de ces malades mentaux aux comportements imprévisibles qui circulent librement à travers les agglomérations et centres urbains de la région, et dont certains sont dotés d’une telle force, qui fait qu’une seule personne ne peut, ni le maîtriser ni se défendre en cas d’agression.
En plus de constituer un véritable danger public, ces malades inconscients s’exposent eux mêmes, à des dangers de mort ; à titre d’exemple, le dernier accident de la circulation survenu en ce début du mois de juin, au carrefour d’Oughazi à M’chedallah, en plus de trois passagers qui ont succombé à leurs blessures, un malade mental qui se trouvait sur les lieux de l’accident a été fauché par le véhicule, d’autre part, ces malades qui errent comme des âmes en peine, incapables de se nourrir ou de se réhydrater par ces temps de grandes chaleurs, leur état de santé se dégrade rapidement et finissent toujours par mourir dans d’atroces souffrances et cela sans compter, ceux qui perissent à cause du froid glacial de l’hiver.
On a beau se titurer les méninges pour inventer telle ou telle journée à célébrer comme se veulent ces campagnes de sensibilisation (mais aussi pour justifier les dépenses d’enveloppes conséquentes), nous n’avions jamais entendu parler dans ces régions du pays profond, de journées consacrées à cette frange de la société qui prend pourtant les proportions alarmantes et cela pour diverses raisons, tel que les contraintes insurmontables d’ordre sociale. Tout comme le diabète ou l’hypertension, la dépression nerveuse qui débouche la plupart du temps, sur une maladie mentale est en train de se propager à la même vitesse que toutes les maladies chroniques et endémiques ; un cas sur lequel doivent se pencher les pouvoirs publics prompts à se vanter de l’application des Droits de l’homme de préférence devant les caméras de l’ENTV.
Oulaid Soualah