Tachaouft (Bouhamza) / Des projets pour les jeunes compromis

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Les habitants de Tachouaft, un village enclavé de la commune de Bouhamza dans la wilaya de Bgayet ne cessent de fuir la malvie qui les frappe dans leur bourgade pour aller s’établir dans la grande ville ou les conditions de vie sont jugées meilleures.

Cette obsession touche notamment les jeunes confrontés à un cumul de difficultés tels que les manques de perspectives d’emploi et de loisirs et pour cela, ils ne pensent qu’à aller ailleurs construire un avenir à la mesure de leurs rêves. Les Pouvoirs publics prônent la politique de l’équilibre entre citadins et ruraux dont l’optique de mettre fin justement à l’exode rural massif qui vide les villages pour les villes. C’est dans ce cadre d’ailleurs que ce village a bénéficié de deux projets concernant les loisirs de jeunes. Le premier concerne un stade de proximité dont la réalisation sur un terrain attribué gratuitement par un citoyen du village laisse à désirer. « L’entreprise n’a pas fait mieux que de labourer le terrain avec un bulldozer en le laissant dans un état impraticable. Quel gâchis ! L’argent est parti en fumée, l’assiette de terrain sacrifiée et les jeunes continuent toujours à jouer sur les chaussées des routes « , peste Benméziane un jeune de la localité. Un autre projet rentrant dans le cadre de l’épanouissement des jeunes a été notifié à ce village il y a une année de cela.

Il s’agit d’une Maison de jeunes. Comme la localité est confrontée à l’absence d’une assiette foncière appropriée, le terrain choisi pour son implantation est en glissement. Selon un élu APC, les services techniques de la SUCH refusent d’avaliser la réalisation du projet sur un terrain en glissement et proposent un terrain situé dans l’enceinte de l’école primaire. Proposition évidemment rejetée par les citoyens du village. A tout compte fait, les jeunes de la localité redoutent que le projet ne soit jamais réalisé ou subisse le même sort que le terrain de sport qui à vrai dire n’a de terrain que le nom. Tout laisse à penser que les autorités n’ont ni les réponses appropriées aux problèmes des jeunes ni la volonté à les résoudre.

L. Beddar

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