M’chedallah Cité Aoudia Salah : Civisme et cohabitation exemplaires, solidarité sans limites

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Continuant sur leur lancée, ils se sont attelés à améliorer le cadre de vie dans leur cité en lançant des opérations de nettoyage et d’embellissement par la plantation d’arbres et plantes ornementales, l’aménagement de bandes de fleurs et la création de carrés de verdure et d’espaces verts.

Cette cité située à la Nouvelle-Ville de M’chedallah composée de 100 logements livrée et occupée depuis septembre 2001, est bien partie pour faire parler d’elle, en matière de civisme, de solidarité entre voisins et qui commence déjà à en faire des jaloux autour d’elle. Bien que les résidants soient issus de divers horizons et couches sociales différentes, ils ont quand même réussi à créer un climat de fraternité et d’entente qu’on ne retrouve que dans les anciens villages de Kabylie. En effet, retenant les leçons de ce qui se produit dans les cités avoisinantes en matière de fléaux sociaux et leurs répercussions sur la quiétude et le bien-être des familles, ils ont commencé par s’organiser et s’aider pour repousser les délinquants de tout bord qui leur mènent la vie dure.

Ces derniers qui ont investi quelques quartiers qu’ils écument, ont donné une mauvaise réputation à leur quartier mais, grâce à cette mobilisation collective, les résidants de la cité Aoudia Salah ont mis fin et de façon définitive aux agissements des délinquants qui polluaient le climat social de la Nouvelle-Ville.

Continuant sur leur lancée, ils se sont attelés à améliorer le cadre de vie dans leur cité en lançant des opérations de nettoyage et d’embellissement par la plantation d’arbres et plantes ornementales, l’aménagement de bandes de fleurs et la création de carrés de verdure et d’espaces verts. En quelques années, ils ont redonné à leur cité les formes d’une fleur dans un désert, un havre de paix dans une tempête.

Ne lésinant sur aucun effort, ils se sont attelés à aller chercher des chargements entiers de terre rouge disponible à proximité du village Ath Hamadh dans la commune de Saharidj, en plus de donner des couleurs vives et chatoyantes à leurs carrés de fleurs, cette terre constitue un terreau tonifiant pour les plantes. L’APC n’ayant pas répondu à leur demande d’aménagement d’une fontaine pour l’arrosage de l’espace vert durant la saison chaude, un habitant du quartier a mis bénévolement son propre robinet et un tuyau d’arrosage à la disposition des autres bénévoles qui se chargent de l’entretien, aidé en cela, par un agent affecté par l’APC. Pour enrichir et diversifier leur espace vert, un résidant de cette cité émigré au Canada leur a ramené des semences de gazons.

C’est souligner tout l’intérêt qu’ils accordent à leur environnement, un intérêt qu’on souhaite voir se généraliser à toutes les agglomérations de la région de M’chedallah. Sur le volet de la solidarité nos amis de la cité du Chahid Aoudia Salah se font distinguer par des actions qui font chaud au cœur, en volant au secours de plusieurs malades démunis et à faibles revenus, par des quêtes et cotisations sans hésitation et allant parfois même à se constituer en collectif et se lancer dans des quêtes pour réunir les sommes nécessaires à leur prise en charge.

Le dernier en date, est l’un des résidants atteint d’une subite cécité et qui a été sauvé in-extrémiste en recouvrant la vue grâce à sa prise en charge dans une clinique et cela, grâce à la solidarité de ses voisins.

Le collectif de ces citoyens modèles, ont fait appel aux autorités locales pour une éventuelle contribution tels que la réparation des avaloirs détériorés et inopérants, le revêtement en bitume des allées, la dotation de la cité des bacs à ordures, l’aménagement d’une fontaine et enfin quelques rouleaux de grillages pour la protection des carrés plantés par la mise en place de petites clôtures pour empêcher les enfants de détruire les plantes

Oulaid Soualah

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