Même si l’année scolaire tire à sa fin, le secteur de l’éducation s’entête à se maintenir en permanente ébullition à Tizi-Ouzou. La presse ainsi que des syndicats continuent de protester contre des formes diverses d’attitudes émanant de la tutelle, notamment en ce qui concerne le volet des primes et des indemnités. Hier, c’était au tour de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef) de dresser un tableau très peu reluisant sur la situation du secteur à Tizi-Ouzou.
Réunis en session extraordinaire, le bureau de wilaya de l’Unpef a rendu publique une déclaration vitriolée dont laquelle il constate que “les promesses faites par le wali de Tizi-Ouzou, quant à la régularisation imminente des situations financières pendantes ne sont pas tenues et que (…) la mise sur pied de l’agence comptable n’a apporté aucune amélioration au niveau du service paire…”. Les situations financières évoquées par l’Unpef concernent, à la fin, au même document les rappels d’échelons, les intégrations, les allocations familiales, les salaires des vacataires, etc. Ceci dit, et pour étayer leurs propos, les représentants du bureau de wilaya citent l’exemple de ces nouvelles situations qui viennent s’ajouter aux anciennes, comme cette partie du rappel de 2008, et ce, “en dépit de l’existence d’une note ministérielle, stipulant que le percement de ce rappel devrait être fait avant le 31 mai 2010, échéance respectée par toutes les directions de l’éducation. Hormis, la nôtre…», lit-on encore sur la déclaration. Une déclaration qui n’a pas manqué également de tirer à boulets rouges sur la personne du directeur de l’éducation auquel on reproche “toutes sortes d’harcèlements et d’intimidations à l’encontre des travailleurs”.
Ahmed B.