Aïn El Hammam / Beaucoup de carences mises à nu par la pluie

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Bien que souhaitées, après la canicule des derniers jours, les pluies torrentielles qui se sont abattues sur la région, durant l’après-midi de lundi dernier, ont engendré leur lot de désagréments, dans la région de Aïn El Hammam. En ville, piétons et automobilistes se sont abstenus de circuler. Il était difficile de trouver  » un gué  » pour aller d’un trottoir à l’autre. Les véhicules devant traverser la cité naviguaient à vue, risquant de tomber dans les nombreux trous qui parsèment la chaussée.

La puissance des flots était telle que les rues ont été submergées, en quelques minutes. Les rares caniveaux, censés absorber tous ces flots, charriant des ordures, étaient vite obstrués, créant des mares infranchissables.

Le tout nouveau réseau d’assainissement, vite dépassé par ce torrent d’eau, a rejeté un tampon de regard, refoulant des eaux usées qui coulaient sur la chaussée. Hormis la route nationale dont les fossés ont été désengorgés, les chemins et pistes ont été recouverts de terre et de gravats charriés, par ces eaux qui dévalaient rapidement les pentes. Ce bienfait de la nature très bénéfique pour les potagers privés d’eau depuis longtemps n’a pas fait que des heureux. Les plus inquiets sont surtout les paysans, en cette période de fenaison. Les foins coupés ces derniers jours et qui ne sont pas encore rentrés, risquent d’être gâtés par la pluie. Par ailleurs, si celle-ci persiste, l’herbe encore debout, risque aussi, de pourrir sur pied. Malgré tous les soucis causés, cette pluie, peu attendue en cette période, a un autre mérite, celui de rappeler aux responsables, qu’il faut d’ores et déjà se préparer pour l’hiver. Le nettoyage des fossés, le récurage des caniveaux ou la construction d’ouvrages là où ils s’avèrent nécessaires, ne doivent pas attendre les grandes pluies.

A.O.T.

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