Un citoyen rencontré à Agouni Bouffal fulminera : “Ce n’est pas possible, cela fait plus d’un mois que nous sommes privés d’eau. Nos robinets sont à sec.”
Un autre citoyen de Fekrane trouvera de son coté qu’ “au moment où l’on s’enorgueillit de rendre l’eau disponible 24/24, grâce aux différentes stations de Mechtras et au raccordement via le barrage de Koudiet Acerdoun, l’on constate le contraire. L’eau n’est pas arrivée chez nous depuis une vingtaine de jours.”
Contacté à ce sujet, le premier magistrat de la commune de Souk El Tenine précisera : “Le pompage depuis Mechtras se fait normalement, le débit n’a pas changé. Mais malheureusement certains villages ne reçoivent aucune goutte.” Et d’ajouter : “L’ancien réseau AEP est vieillissant et obstrué par endroit, ce qui explique le manque d’approvisionnement dans certains villages. Le nouveau réseau AEP n’est pas encore mis en service. Nous ne savons pas ce qu’attendent les services concernés pour agir et rendre disponible cette denrée rare.”
Pour notre part, nous avons constaté des fuites d’eau potable notamment à Tighilt Mahmoud. D’énormes quantités se perdent dans la nature alors qu’à un jet de pierres de là l’eau se fait désirer. Ce trou béant au beau milieu de la chaussée à Tighilt Mahmoud, duquel se perdent des mètres cubes d’eau potable depuis près de deux mois, n’est toujours pas réparé par le service concerné.
A ce sujet, un élu de Souk El Tenine dira : “C’est une vanne qui a été endommagée par un poclain. Nous avons saisi les services concernés pour réparer la vanne afin que nous puissions placer un tampon. Hélas, deux mois après, rien n’est fait.” Précisons qu’en plus de la réparation de ces pertes d’eau que les citoyens des villages voisins réclament de vive voix, ce puits au milieu de la route, peut, être à l’origine d’un grave accident de la circulation. C’est dire que le laisser-aller est toujours d’actualité dans certains secteurs pourtant vitaux dans l’amélioration des conditions de vie des citoyens. Mais qui se soucie de cela ? Pas grand monde. Hélas.
Hocine Taïb