Décidément, les Verts nous ont épatés hier face à cette, dite redoutable, équipe anglaise qui n’a fait qu’observer évoluer les nôtres. Ils étaient si présents dans les duels et audacieux en attaque qu’on s’attendait sincèrement à voir des buts et personne n’airait trouvé à redire. Ils devaient être plus de 35 millions d’Algériens à être fiers hier de leur équipe nationale. Et pour cause : Durant toute cette partie chaude et captivante, d’aucune se demandaient avec quoi les Ziani, Antar Yahia, Bougherra et autres Boudebouz ont du se » doper » pour semer la crainte dans le camp anglais et dominer, à plate couture, ces Anglais méconnaissables. Les pronostiqueurs en herbe, d’ici ou d’ailleurs, ont du se mettre dans leurs petites chaussures l’espace d’un match. En réalité si les Anglais se sont montrés empruntés lors de la rencontre, les algériens ont été plus à l’aise dans la possession du ballon. Et les occasions d’inquiéter le gardien étaient nombreuses, tantôt c’est l’omniprésent Yebda, tantôt c’est Ziani qui en alliant l’art à la manière, s’aventure dans la surface anglaise pour créer le danger. De leurs coté les Anglais ont été tout simplement amorphes. Ni Roney, ni Lampard, encore moins Gérard n’ont été assez adroits pour venir à bout de ces Renards du désert, très audacieux si complémentaires qu’on aurait dit qu’ils évoluaient ensemble depuis une décennie. Mais comme l’équilibre des forces était souvent présent, le nul est venu sanctionner cette rencontre qu’on mettrait volontiers en faveur des Algériens.
Le gardien M’bolhi, pour sa première sortie officielle, en remplacement de Chaouchi qu’on dit blessé est à créditer d’une bonne note pour avoir mis out les tentatives des attaquants anglais qui en voulaient vraiment.
Sans vie, l’Angleterre a concédé ce tout petit match nul (0-0) face à une Algérie en nets progrès. Tout reste possible dans ce groupe C avant la dernière journée.
Les Anglais devront battre la Slovénie pour rallier les huitièmes de finale. Idem pour l’Algérie face aux Etats-Unis.
Ferhat Zafane