Le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, M. Boubekeur El Khaldi, a sous-estimé les syndicats autonomes activant dans ce secteur, lesquels doutent des résultats de l’examen de fin du cycle primaire et de l’épreuve du Brevet de l’enseignement moyen (BEM). A rappeler que les syndicats autonomes ont accusé le ministère de tutelle d’avoir préparé des sujets d’examen très abordables et à la portée de tous les candidats, en vue d’augmenter le taux de réussite de ces deux examens.
Le SG de la tutelle est allé plus loin, qualifiant les syndicalistes de chauffeurs de bus, qui ne sont pas aptes d’évaluer le niveau des sujets d’examen présentés aux candidats. Celui-ci a tenu à transmettre le message du premier responsable du secteur aux organisations syndicales activant dans ce secteur, dans lequel, il met en garde les syndicalistes de ne pas dépasser la ligne rouge et de ne plus mettre en jeu le devenir des élèves. Il affirme dans ce sens que des mesures cœrcitives seront prises à l’encontre de ces syndicats. S’exprimant lors d’une conférence de presse, tenue hier, consacrée à l’annonce des résultats des examens de fin de cycle primaire et du BEM, le SG de la tutelle dira que les critiques des syndicats autonomes des résultats obtenus cette année, ne sont pas crédibles et ne reposent sur aucune étude pour pouvoir juger ses résultats.
Dans le même sillage, Boubekeur El Khaldi a démenti les déclarations des syndicalistes, qui insistent sur le fait que les questions étaient à la portée de tous les candidats, tandis que le barème de notation a été conçu d’une façon à permettre aux élèves de disposer de meilleures notes.
Pour illustrer ses propos, il fera savoir que les sujets d’examen ont été préparés par les meilleurs cadres du secteur de l’Education nationale. Ces derniers ont conçu des questions conformes avec le niveau des élèves-candidats à ces deux examens, qui ont connu une année scolaire exceptionnelle, en raison des mouvements de grève à répétition enclenchée par les syndicats autonomes, qui ont accusé un retard de trois mois dans le programme scolaire arrêté.
“Les syndicalistes veulent faire du brouillage vis-à-vis des résultats obtenus aux épreuves de fin du cycle primaire et du BEM, et des efforts consentis par la tutelle pour récupérer les cours perdus durant les grèves menées par les syndicats activant dans ce secteur», a renchéri le SG de la tutelle.
Ce dernier a accusé quelques entités syndicales, qui utilisent leurs organisations à des fins politiques et personnelles, précisant que le ministre de tutelle réaffirme que “les portes de son département sont ouvertes devant ceux qui défendent l’intérêt des élèves, et ce sans dépasser la ligne rouge”. Le SG de la tutelle dira que “le ministre condamne le fait que les élèves soient pris en otages par les syndicats et affirme que son département ne restera pas sans réagir mains mortes avec ces derniers, et ce, sans étouffer l’activité syndicale”.
Lemya Ouchenir