Lakrarib, située à environ 6 km de Aomar a bel et bien été branchée à la station de pompage de Boulerbah, mais seuls quelques habitants bénéficient d’un approvisionnement régulier en cette denrée, les autres tiennent leur mal en patience.
Au départ, tout le monde avait cru à une défaillance électrique au niveau du groupe motopompe installé dans une loge en bordure du pan de route de la RN 5 débouchant vers Boulerbah.
Finalement, il s’est avéré que ce n’était pas une question de défectuosité du moteur, mais plutôt, explique un villageois “il n’y a pas de doute là-dessus, on a placé une tuyauterie de petit diamètre sur une partie du réseau”. Avec un peu plus d’humour, celui-ci cite l’exemple de ces résidants très préoccupés par l’indisponibilité de l’eau, lesquels ont passé un temps précieux à tendre l’oreille sur les “Tiyaouates” pour déceler le bruit lors du passage du liquide. Ainsi ils savent maintenant que les canalisations recueillant l’eau du moteur sont d’un diamètre inférieur aux conduites intérieures, ce qui explique selon eux, le faible débit qui parvient aux foyers.
Avant qu’ils ne procèdent de la sorte, les choses n’étaient pas claires au sujet de l’eau qui n’atteignait que quelques maisons d’un même quartier, voire d’une même rue.
Après s’être assurés sur le type de panne, le comité de village est allé faire part de sa “trouvaille” à l’organisme auquel incombe la tâche d’intervenir en pareil cas, au lieu de cela, se désole notre interlocuteur de Lakrarib “l’ADE a proposé aux sages du village d’ordonner la distribution, leur conseillant de ne pas ouvrir tous à la fois les robinets, et de procéder de préférence au tour par tour”.
A. Chérif