Maâtkas 2e session 5 AP / Une autre chance pour réussir

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Contrairement à leurs aînés du collège et du lycée, les candidats recalés à l’examen de fin de cycle primaire qui s’est déroulé pour rappel, le 27 mai dernier, ont une nouvelle occasion de remonter dans le train qui leur permettra d’atterrir au CEM. A Maâtkas, près de 160 candidats recalés issus des 27 écoles primaires que compte la circonscription, se sont retrouvés tôt dans la matinée devant le portail du CEM Ounar, pour tenter de rectifier le tir et d’avoir le visa pour le collège. Les écoliers que nous avons rencontrés, bien avant le déroulement des épreuves, dont certains se sont fait accompagner par leurs parents, étaient tous excités et bien préparés à franchir l’obstacle. Amine un jeune écolier dira avec beaucoup de courage et d’innocence : « La dernière fois, j’ai raté mon examen de peu. L’épreuve de français m’a joué un vilain tour. Cette fois, j’ai bien l’intention de prendre ma revanche. Je l’aurai, coûte que coûte ». Pour sa part, la petite Karima, visiblement en lutte avec le trac et l’appréhension ajoutera : « Pourvu que les épreuves soient abordables ». Huit heures trente, la cour du collège est déjà vide, alors que quelques minutes auparavant, elle grouillait de mômes. Les choses sérieuses ont déjà commencé. La trentaine d’encadreurs prévus veillaient au grain, pour permettre aux petits candidats d’un jour de travailler dans les meilleures conditions possibles. Dix heures à peine, les candidats tout souriants emplissaient la cour. Leur manière de parler et de montrer leurs réponses et les cris de joie instantanés qui émanaient de leurs bouches, renseignait que tout se passe pour le mieux. La petite que nous avons rencontrée avant le début des épreuves reviendra pour nous dire joyeusement « Cette fois, c’est la bonne. Mon nom figurera Inchallah sur la liste des admis ». Il faut dire que l’examen s’est déroulé dans de très bonnes conditions et que l’ensemble des acteurs ont joué le jeu convenablement et ce ne sera pas Madame l’inspectrice qui nous contredira : « Il faut rendre hommage surtout aux enseignants et aux enseignantes qui se sont mobilisés pour prodiguer des cours de rattrapage aux recalés, depuis l’annonce des premiers résultats. La tutelle et les pouvoirs publics sont également à féliciter pour l’intérêt qu’ils accordent à notre secteur », affirmera-t-elle.

Hocine Taïb

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