Les vacances, tant attendues, pour les célébrations des fêtes familiales, sont enfin arrivées. Les plus pressés n’ont pas attendu le mois de juillet pour festoyer.
La dernière semaine du mois de juin, vient de donner le grand départ. Depuis mardi, les quatre coins de la commune résonnaient de la musique de DJ et autres musiciens » idhebbalen » alors que les cortèges nuptiaux n’ont pas arrêté de se succéder. Des attroupements bruyants sont aussi remarqués devant les cabinets de médecins pratiquant la petite chirurgie (circoncisions).
Plus d’une dizaine de troupes folkloriques (idhebbalen) ont pris le départ de Michelet, leur point de ralliement, vers les villages où généralement les festivités durent deux à trois jours.
Les familles qui projetaient de célébrer un mariage ou une circoncision, durant cet été se pressent, dès maintenant, pour s’en » débarrasser » avant le mois de carême, peu favorable à ce genre d’organisation.
C’est déjà le coude à coude. On se presse pour trouver une fin de semaine, à sa convenance, pour regrouper le maximum de proches. Même si la plupart des amis et des parents ne sont pas encore en congé on se contentera de les réunir, pour le grand jour seulement. Et puis leur progéniture est là c’est l’essentiel.
On assiste alors à un ballet de voitures qui se suivent ou se croisent dans un concert de klaxons qui ne cesseront que tard dans la nuit. Certains fêtards grisés par ce mouvement ne consentent à arrêter leur musique assourdissante qu’une fois rentrés au garage. Certains inconscients continuent de confondre cortèges et rallyes. Imprudents, ils sont grisés par une vitesse excessive et des dépassements dangereux, mettant de ce fait, leur vie et celles de leurs passagers en péril. Leur attention mérite d’être attirée, d’autant plus que les exemples de fêtes transformées en drames, ne sont pas rares.
A.O.T.