La création des deux comités de donneurs de sang à Boghni et à Draâ El-Mizan a été une réussite quand on sait que ces deux associations participent positivement à la collecte.
En effet, ils sont tous les deux présents à chaque occasion. La dernière en date est leur collaboration avec l’Etablissement hospitalier public Krim Belkacem à l’occasion de la journée internationale du don de sang célébrée sous le slogan « le monde a besoin d’un sang neuf ».
Certes, les bénévoles ne manquent pas, mais ces deux comités ne sont pas logés à la bonne enseigne. Pour le premier, c’est-à-dire celui de Boghni, il possède un local grâce à un donateur.
Mais, les membres du comité disent qu’ils ne sont pas en mesure de supporter les charges. « L’an dernier, on nous a même coupé le courant électrique parce que nous n’avions pas les moyens de régler la facture de consommation.
Cela est valable aussi pour le téléphone. Nous attendons toujours de l’aide de la part des autorités. Nous sommes des bénévoles et nous n’avons aucun budget de fonctionnement », nous a confié un membre dudit comité. Quant à celui de Draâ El-Mizan, il n’a même pas de siège. « C’est un véritable handicap. Nous appelons les responsables locaux à nous attribuer un local. Car, même les donneurs ne savent pas à qui s’adresser. Ce n’est pas la volonté qui manque, mais il faut aussi un soutien », a affirmé en marge de la journée internationale pour le don de sang un membre actif du comité. Ces deux associations souhaitent que leur appel soit entendu non seulement au niveau local, mais aussi au niveau de l’agence nationale du sang. « Notre souhait est que nous ayons un jour une unité mobile pour toucher le maximum de donneurs dans les contrées les plus reculées », a affirmé un autre membre. Ces comités, en apportant leur secours aux personnes qui sont dans le besoin, jouent un rôle très important.
Amar Ouramdane
