Or, il se trouve qu’aucun club, qui paradoxalement et pour l’heure jouit du statut d’amateur (CSA) mais qui dispute des compétitions dites de professionnels, n’a ces moyens, ni ne répond du cahier de charges. La question des infrastructures se pose avec acuité, car au constat combien véridique et vérifié nous avons eu à voir que plusieurs clubs, voire plusieurs disciplines se disputent la même salle… la même voûte en fait. Une voûte en tôle ondulé qui par ailleurs n’offre guère le confort voulu, car en plus qu’elle n’est nullement indiquée, ni disposant des moyens d’accompagnement, vestiaires,douches, annexes…, C’est au niveau de l’aire de jeu que les athlètes s’habillent, se préparent et jouent !?Certaines disciplines à l’image de l’athlétisme, de la gymnastique… n’ont pas leurs infrastructures, ni d’équipements, elles se contentent d’emménager une salle quelconque pour disputer un challenge, alors qu’en fait, il faut un terrain de lancer (marteau, jevelot, disque…) d’estrade de trampoline tumbling. La spécialisation de terrains et salle pour des disciplines appropriées fait actuellement défaut et les handicape grandement.Si Bgayet se targuait, il y a si peu, d’avoir les meilleurs écoles de boxe, volley, natation, basket, gymnastique… le recul actuel de la boxe, et du basket entre autres est dû à l’absence totale de salles, et de terrain affecté à ces disciplines. Elles se contentent d’évoluer petitement à la salle Amirouche, et au stade Benallouache, infrastructures pluridisciplinaires et surchargées.A l’exception de quelques terrains et salles de proximités dont il faut saluer la concrétisation, mais qui ne contribuent pas dans la mesure attendu à l’émergence du sport d’élite. A saluer toutefois la réalisation du complexe OPOD d’Akbou seule infrastructure d’envergure qu’il faut multiplier et implanter dans plusieurs régions où le sport est en nette avancée. Nous ne pourrons jamais envisager de relever le niveau ni donner à nos athlètes d’autres moyens pour rivaliser avec des adversaires africains, arabes, maghrébins… si on ne le fait pas évoluer dans des conditions de l’heure.Les conditions de déplacements, restauration… actuelles ne plaident pas en faveur de nos athlètes également, dont la saturation et les risques de tout genre les guettent car les conditions de leur pratique, prises en charge, sont vraiment à revoir et à améliorer à tous les niveaux.
Oulhadj
